Groupe Nice-Matin en redressement judiciaire : avec ou sans Jean Icard

Le tribunal de commerce de Nice a décidé l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire pour le groupe Nice-Matin et PNS, sa société de distribution, et d’une procédure de sauvegarde judiciaire pour Ecaz, sa régie publicitaire, a indiqué Nice-Matin dans un communiqué. Une procédure qui s'est "avérée préférable à la solution envisagée vendredi dernier d'une avance de trésorerie de l'actionnaire (Groupe Hersant Média, ndlr)". Nice-Matin indique toutefois que cette situation "n'empêche en rien" Jean Icard et le fonds GPX Capital de présenter un plan de continuation "conforme à leur proposition initiale tout en apportant à l'entreprise et à ses salariés les garanties de la mise sous protection du Tribunal", poursuit le communiqué qui ne ferme pas la porte à une autre solution que pourrait "permettre à d'autres investisseurs de se manifester et de proposer des solutions alternatives". S'il y en avait, elles "seront examinées d’ici fin juin 2014" par Maître Huertas et Maître Abitbol qui ont été nommés administrateurs judiciaires. Nice-Matin précise par ailleurs que ces procédures vont permettre la présentation d'offres, "soit dans le cadre d'un plan de continuation, soit dans le cadre d'un plan de cession" pour permettre à un investisseur "solide" de "reprendre et relancer" les activités de Nice-Matin. "Toutes les dispositions ont par ailleurs été prises afin que les salaires de mai soient assurés", conclut le communiqué. Le groupe Nice Matin édite les quotidiens Nice-Matin et Var-Matin et détient 50% de Corse Presse qui édite Corse Matin.

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