Les journalistes de BFMTV exercent leur droit de retrait face au violences des gilets jaunes

Après les agressions de reporters de BFMTV alors qu’ils couvraient les manifestations de « l’acte VIII », les journalistes de la chaîne d’info du groupe Altice ont décidé de ne plus couvrir les manifestations des « gilets jaunes » en signe de « protestation » ce lundi. « Suite à une nouvelle agression de l’une de nos équipes et la blessure de l’une de nos collègues lors de la manifestation samedi, l’ensemble du service reportage, appuyé par la rédaction, a décidé d’un commun accord de ne pas se rendre sur un rond-point ou une quelconque mobilisation du mouvement des “gilets jaunes” ce lundi en signe de protestation », est-il écrit dans un message envoyé aux membres de la rédaction. "Nous avons signifié cette décision de droit de retrait à notre direction après les agressions dont certains de nos collègues ont fait l'objet ce weekend, nous ne souhaitions pas donner la parole à des +gilets jaunes+ ce lundi pour contester l'action de certains d'entre eux", a expliqué François Pitrel, président de la SDJ de BFMTV.  « Depuis le début du mouvement (…), on ne compte plus les violences et les menaces de morts, menaces de viols… que nos confrères et consœurs subissent sur le terrain », dénonce la Société de journalistes de la chaîne dans un communiqué, envoyé ce dimanche. Cette décision, inédite dans l’histoire de la chaîne, intervient après que la « gilet jaune » Ingrid Levavasseur a renoncé à devenir chroniqueuse après avoir reçu des menaces physiques émanant d’autres « gilets jaunes ».

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