Le Parisien : les salariés consultés en AG rejettent la grève

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Réunis en Assemblée générale jeudi, les salariés du Parisien étaient appelés à se prononcer sur les modalités d’actions et sur la suite à donner au mouvement réclamant notamment le retour des cahiers départementaux du quotidien. Un vote qui s’opérait dans le cadre d’une motion adoptée mardi dernier qui appelait également au dégel des recrutements et remplacements ainsi que l’arrêt du chômage partiel. Selon un communiqué de l’intersyndicale SGJ-FO, SGLCE-CGT, SNJ, SNJ-CGT, SNPEP-FO, sur un total de 227 votants, 67 se sont abstenus, 48 ont voté pour et 112 ont voté contre une « grève de 24 heures à partir du vendredi 5 juin, reconductible sauf si la direction accepte le retour immédiat des cahiers départementaux, avec les effectifs nécessaires à leur réalisation ». « La grève reconductible n’est donc pas, pour l’instant, le mode d’action choisi par une majorité des salariés présents à l’AG », écrit-elle. Pour l’intersyndicale, « il s’agit aujourd’hui (…) de poursuivre le combat et de déterminer avec l’ensemble des salariés les moyens de mobilisation afin de faire entendre leurs voix et faire aboutir leurs exigences ».

Dans une note d’information de la direction du Parisien adressée le 2 juin aux salariés, ses trois signataires (Pierre Louette, président du groupe Les Échos Le Parisien, Sophie Gourmelen et Stéphane Albouy, respectivement directrice générale et directeur des rédactions du Parisien) y faisaient part des évolutions qu’ils jugent souhaitables du titre et de son environnement, et dont les contours devraient être présentées mi-juin. Parmi les pistes évoquées, la priorité au numérique, la stratégie de recrutement d’une nouvelle génération de lecteurs et la mise en avant des sujets relatifs à la parité, la diversité, et la transition écologique. La direction précisant qu'elle passerait en outre en revue tous les postes de dépenses.

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