Le SIRTI appelle à des mesures d’aides d’urgence pour les radios indépendantes

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La côte d’alerte. Avec cette phase de reconfinement, le Syndicat des radios indépendantes (SIRTI) qui représente 170 radios privées locales, régionales, thématiques et généralistes en France, en appel à des « décisions urgentes » de la part des pouvoirs publics, faisant été d’un « nouvel effondrement » du chiffre d’affaires de ses membres. « En moyenne, sur l’année 2020, elles subiront une baisse de chiffre d’affaires d’au moins 30 %, occasionnant des risques très forts sur les emplois (déjà 200 postes sur 2500 ont été supprimés suite au premier confinement », martèle le syndicat. Il demande ainsi l’exonération des charges sociales et patronales, et la prolongation de la prise en charge à 100% du chômage partiel par « l’intégration des radios indépendantes aux secteurs dits S1 bis ». Mais aussi le doublement et passage à 60 millions € du fonds de soutien à la diffusion hertzienne et numérique pour 2020 tout comme le prolongement « en 2021 » de ce fonds afin de « permettre aux radios et TV de continuer à absorber les conséquences durables de la crise et à financer le déploiement compromis du DAB+ », pointe le SIRTI. Par ailleurs, il demande le renouvellement en 2021 du crédit d’impôt « éditeur » adopté dans le cadre de la Loi de finances rectificative pour 2020 ainsi que l’augmentation de son taux à 30% ainsi que l’augmentation du montant du Prêt Garanti État (PGE) à 40% du chiffre d’affaires de l’entreprise qui en fait la demande, « ainsi que le décalage du remboursement des PGE d’un an, couplé à la prise en charge des intérêts de report par l’État ». Le syndicat souhaite enfin « une répartition équitable des 400 millions € destinés aux Industries Culturelles et Créatives (ICC), dont les radios indépendantes, annoncés dans le cadre du plan de relance pour la Culture », conclut-il. Pour Alain Liberty, président du SIRTI, « la radio est le média de confiance des Français. Il faut le considérer à part entière et non plus le fondre dans une vision globalisée de l’audiovisuel ».

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