TNT : L’Arcom publie son étude d’impact suite au retrait des chaînes payantes de Canal+

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(© Unsplash)

L’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) rend publique l’étude d’impact dédiée au secteur de la télévision numérique terrestre (TNT). Ce rapport fait suite à l’arrêt le 6 juin de la diffusion des 4 chaînes payantes de groupe Canal +, à savoir Canal+, Canal+ Cinéma, Canal+ Sport et Canal+ Planète. Elle “contribuera à éclairer la décision qui sera, à l’issue des auditions et de l’examen des contributions écrites éventuelles des tiers qui le souhaitent, prise par l’Arcom sur le lancement immédiat ou différé d’un appel à candidatures”, indique le communiqué de l’Autorité. L’Arcom publie également les 40 réponses de la consultation publique menée du 30 avril au 13 juin. Ces versions, non-confidentielles, sont issues de grands acteurs du secteur, dont le groupe Canal+, France Télévisions, groupe TF1, L’Express, CMI ainsi que de l’Union des marques, la Scam ou encore de La France insoumise - Nouveau Front populaire.

“L’Autorité auditionnera les tiers qui le souhaitent le 16 juillet 2025. Les demandes d’audition devront être communiquées au plus tard le 8 juillet 2025 avant midi à l’adresse suivante etude-impact@arcom.fr", ajoute le communiqué.

Une demande de stabilité 

Selon l’Arcom, la majorité des acteurs demandent une stabilisation du secteur. Dans la conclusion générale de l’étude, l'institution note une contraction importante du marché. Il également écrit que : “Les éditeurs s'engagent ainsi dans des stratégies de diversification des ressources (distribution, production, modernisation, enrichissement de l'offre, développement de services non-linéaires notamment) qui ne semblent toutefois pas encore en mesure de compenser les pertes induites par la contraction du marché publicitaire. Les acteurs ne pouvant se déployer sur une stratégie de groupe ou récemment entrés sur la plateforme TNT sont plus vulnérables : les chaînes privées non adossées aux groupes TF1 et M6 sont en grande partie déficitaires et le résultat d’exploitation des groupes historiques est en baisse”.

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