La montée en gamme des Inrockuptibles

Après 7 ans de bons et loyaux services, la formule des Inrockuptibles se pare de tout nouveaux atours à partir de ce mercredi, avec une refonte de fond en comble. Format un peu plus petit, inspiré par les titres anglo-saxons, mais sans changement de prix, les Inrocks nouvelle manière propose un papier plus épais, plus blanc, un nouveau logo, une nouvelle typo et une volonté résolue de « monter en gamme », nous a expliqué Elisabeth Laborde, directrice générale du titre. Mais sans perdre son âme en 100 pages, en moyenne. « Les Inrockuptibles sera un journal plus que jamais de recommandations, de prescription, de défrichage… C’est son ADN et nous avons la conviction que c’est cette dimension éditoriale qu’il faut mettre en avant, surtout dans un monde d’explosion des contenus sur tous les supports et via tous les modes de diffusion. Les lecteurs sont demandeurs », explique-t-elle. A la manœuvre de cette nouvelle maquette, l’agence NWB.

Un cahier de 10 pages lifestyle

Dorénavant, l’hebdomadaire attaque avec une Une avec très peu d’accroches, puis laisse toute sa place à un article long avec « En Une » puis à « Intro » où le lecteur pourra notamment retrouver Christophe Conte pour sa chronique « Rien à dire », avant de laisser sa place au texte d’un auteur. La partie « Magazine » s’articule autour de Reportage, Portrait, Rencontre, Gonzo, Story alors que l’habituelle double page « Où est le cool ? » se densifie en un cahier de 10 pages traitant, entre autres, de la mode, du food ou encore du voyage. Le cahier « Critique » (ciné, séries, livres, médias, scènes, expos…) est lui aussi « repensé et densifié », souligne Mme Laborde. Pour cette nouvelle mouture, Les Inrockuptibles sera tiré à 100 000 exemplaires contre 70 000 normalement.

Une opé événementielle avec Mediakiosk et Relay

Pour accompagner sa sortie, l’hebdo orchestre une opération événementielle avec Mediakiosk et Relay pour des mini-concerts surprises d’artistes dans les points de vente sur Paris. Sur place, une équipe filmera pour les réseaux sociaux alors que le public ne sera prévenu qu’une heure avant l’événement. Une campagne de communication signée Romance permettra par ailleurs de découvrir une nouvelle signature : « Les Inrockuptibles. Là où tout commence ».

Sur le web : des Inrocks aux Inrockuptibles

Côté internet, là aussi, l’agence NWB a œuvré pour un nouvel espace flambant neuf. Toujours freemium le site adopte une nouvelle adresse en passant de lesinrocks.com à lesinrockuptibles.com. « L’idée est de pouvoir placer toutes la production éditoriale sous la bannière « Les Inrockuptibles » et tout ce qui relève de la déclinaison de la marque sous l’appellation « Inrocks » (Inrocks TV, Inrocks Live, etc.) », souligne Elisabeth Laborde. L’application, pour sa part, travaillera au corps les recommandations avec les contenus du site internet et du magazine qui seront consultables. Nouveauté : chaque jour, vers 17h, un push de 10 recommandations (spectacles, articles, concerts, etc.) qui seront éventuellement accompagnées de liens vers une billetterie partenaires et/ou des partenaires des événements.

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