La Parisienne se repense ‘’mobile minded’’

« La Parisienne, ce n’est pas juste un code postal, c’est un état d’esprit, une énergie ». L’optimisme était au beau fixe mardi pour Sophie Gourmelen, directrice générale du groupe Le Parisien, qui présentait la refonte de fond en comble de sa marque La Parisienne. Avec un mot d’ordre : « mobile minded ». Car La Parisienne nouvelle manière a été conçue pour le mobile, via un site mobile et non une appli, et les réseaux sociaux. « Nous souhaitions accompagner nos lectrices dans leur temporalité », souligne Lisa Delille, rédactrice en chef adjointe du titre. « Notre parti-pris est lifestyle, ni trop girly ni trop féminin », assure-t-elle. Si les rubriques sont pensées par « Moments », l’équipe de 12 journalistes a du repenser La Parisienne pour se demander « comment on occupe un écran, comment raconter une autre histoire et comment faire des infos un vrai service », renchérit Cécilia Gabizon, responsable de l'innovation et du digitale de La Parisienne. Ainsi, outre les rubriques News, Style, Beauté, Fourchette, Inspiration, Pop Culture, etc., La Parisienne version mobile se décline-t-elle également en coaching interactif à travers de véritables défis à relever par les lectrices, mais aussi en citymap avec géolocalisation, de bonnes astuces Mode en vidéo ou encore via « La Parisienne Squad ». Cette dernière rassemble des influenceuses avec lesquelles seront créés des contenus à l’année, mais également des événements. Quoi qu’il en soit « plus de la moitié de l’audience de La Parisienne se fera via les réseaux sociaux », relève Mme Gourmelen.

Sorte de livre mensuel

Côté print, La Parisienne enrichira désormais une fois par mois (le premier vendredi du mois) l’offre week-end du Parisien avec TV Mag et Le Parisien Magazine. Sous la signature « Qui m’aime me suit », La Parisienne qui sort donc ce vendredi a été conçue autour « de la vie en live », souligne Lisa Delille. Chaque numéro de 90 pages est envisagé « comme un collector, une sorte de livre mensuel ». Si le premier numéro de la nouvelle mouture a pour thème l’audace, les mois suivant laisseront la place à la séduction (mai), l’énergie (juin), la liberté (juillet et août), la personnalité (septembre), la diversité (octobre) ou encore le moi-je (novembre) et le bout du monde en décembre 2017. Trois parties articulent le magazine : « Inspirations », « Stories » et « Ici c’est Paname ». Cette sortie s’accompagne d’une campagne de communication visible sur les réseaux sociaux, en affichage et en print, et à découvrir en street marketing via des miroirs aux couleurs de la marque disséminés dans certains quartiers de Paris.

Transformer la publicité en expériences et services

« A la convergence de Snapchat, Stylist et My Little Paris », selon Corinne Mrejen, présidente de la régie Team Media, La Parisienne crée son propre modèle économique fait d’un tiers de publicité classique (print + mobile), d’un tiers de native ad-brand content et d’un tiers d’événement. « Notre objectif est de transformer la publicité en expériences et services », explique-t-elle. Si aujourd’hui le chiffre d’affaires de La Parisienne est « d’un peu plus d’un million d’euros, l’ambition est de le doubler à terme », souligne pour sa part Sophie Gourmelen. La dirigeante précise par ailleurs que le budget de (re)lancement de La Parisienne est de 5 millions d’euros (campagne de pub comprise). Elle indique aussi être « en discussion » avec Facebook pour la présence de La Parisienne sur son format mobile Instant Articles tout en souhaitant atteindre rapidement les 10 000 followers sur Instagram, contre un peu plus de 2 200 actuellement.

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