Presstalis : des associations de presse appellent à se concentrer sur les intérêts de la filière

Dans un communiqué commun, l’AADP, le SAEP, le SNDP et le SDK* réagissent à la décision de Presstalis du 6 décembre dernier de retenir 25% des règlements des éditeurs-clients. Ils en rejettent ainsi l’une des raisons invoquées par la messagerie : « l’aggravation des difficultés rencontrées par la filière de distribution de la presse ». Une formulation qu’ils jugent « inappropriée ». Pour eux, la « soudaineté » de l’apparition d’un besoin de trésorerie de 37 millions d’euros ne « saurait être imputable à des difficultés » de celle-ci, mais à des « difficultés qu’il y a lieu de circonscrire à (…) Presstalis et le cas échéant à son groupe ». Ils contestent donc « formellement » l’idée que le redressement de Presstalis soit associé à la notion de transformation de la filière, considérant comme « inacceptable » cet « amalgame ». Ils en appellent donc à ce que le gouvernement, l’ensemble des partenaires concernés, les organes de la procédure de conciliation ainsi que la mission de Gérard Rameix, initiée en septembre dernier sur la situation de la filière de distribution de la presse, « concentrent leur attention sur les intérêts de la filière et non uniquement sur les difficultés de Presstalis », plaident-ils. Presstalis a annoncé vendredi la promotion de Michèle Benbunan, directrice générale depuis novembre dernier, à la présidence de la messagerie.

* : Association pour l’Avenir de la Presse - Marchands de Presse, Syndicat de l’Association des Éditeurs de Presse, Syndicat National des Dépositaires de Presse et Syndicat des Kiosquiers-Paris.

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