Une mission pour le développement de la 5G

5G

Robotisation, maintenance prédictive ou réalité augmentée : le gouvernement a confié une mission sur le développement de la 5G dans l'industrie à Philipe Herbert, un ingénieur devenu financier, chargé d'aider l'industrie française à développer les usines 4.0 du futur. "L'appropriation rapide par les industriels français" de la 5G, "porteuse d'innovations de rupture" et "moteur de l'industrie du futur", est un "levier essentiel pour la compétitivité" de l'économie à court et long terme, affirme un communiqué de Bercy mardi soir. Malgré différentes actions en ce sens déjà lancées via le plan de relance, "l'adoption effective de la 5G" par les grands groupes, entreprises de taille intermédiaire, et petites et moyennes entreprises "reste un défi particulièrement important" note la lettre de mission de M. Herbert, en insistant pour que les "PME et les ETI" soient "sensibilisés aux bénéfices concrets de la 5G pour leur activité". Il sera aussi chargé de "repérer les freins" au développement de cette technologie dans l'industrie. Titulaire d'un diplôme d'ingénieur en aéronautique, et d'un Mastère spécialisé d'HEC, M. Herbert aura quatre mois pour faire des propositions au gouvernement, avec un premier bilan prévu le 15 décembre, indique la lettre, signée de la ministre de l'Industrie Agnès Pannier-Runacher, et du secrétaire d'État de la transition numérique Cédric O. M. Herbert, qui a occupé différents postes de direction au sein de Dassault Systèmes entre 1982 et 1996, a relancé l'implantation française du fonds d'investissement American Partech International. Il est membre fondateur du programme national d'accompagnement d'entreprises en hyper-croissance, le Pass French Tech, devenu FT120. Il est aussi membre du conseil d'administration du fonds Wilco, qui accompagne les start-up. De 2003 à 2020, M. Herbert a investi dans "plus de 25 sociétés" en tant que partenaire au sein de Banexi ventures Partners devenu Kreaxi, indique le communiqué.

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