Cédric O, nouveau secrétaire d’État chargé du numérique

CédricO

Dans le cadre du remaniement ministériel annoncé dimanche soir par le gouvernement, Cedric O, conseiller du président de la République a été nommé secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie et des Finances (Bruno Le Maire) et du ministre de l'Action et des comptes publics (Gérald Darmanin), chargé du Numérique ». Il remplace Mounir Mahjoubi qui a décidé de briguer la Mairie de Paris. Âgé de 37 ans, diplômé d’HEC, Cedric O a fait une partie de sa carrière chez Safran avant de devenir trésorier de la campagne présidentielle d’Emmanuel Macro puis trésorier de La République en marche.

Renforcer encore l’attractivité de la FrenchTech

 "Cette nomination est une forme de continuité de l’action menée depuis 2017 puisque je suivais les dossiers du numérique à l’Elysée", a réagi Cédric 0 auprès de l’AFP. "C’est un poste avec de grands enjeux pour la France sur lesquels il faut être efficace et obtenir des résultats à court terme", a-t-il ajouté. Il compte pour cela sur l’avantage d’avoir "rencontré énormément d’acteurs du secteur au niveau national comme international", notamment en organisant à Paris en mai 2018 le sommet TechForGood, un appel aux grandes entreprises de haute technologie à mettre leur puissance au service des "biens communs" (éducation, santé, formation…). De nombreux patrons de grands groupes, comme Mark Zuckerberg (Facebook), étaient venus à l’Elysée. Au poste de conseiller à l’Elysée, Cédric O, fils d’un cadre coréen, suivait jusqu’à présent tous les dossiers portés par Mounir Mahjoubi, Pour Cédric O, l’une des priorités sera de "renforcer encore l’attractivité de la FrenchTech qui obtient des résultats qu’il faut cultiver et amplifier". Parmi les autres chantiers, figurent la lutte contre la fracture numérique, "un sujet qui revient fort dans la crise des gilets jaunes" alors que "13 millions de Français sont plus ou moins éloignés du numérique", selon lui. Parallèlement, il faut continuer à "promouvoir la numérisation des services publics". 

Avec AFP

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