Bernard Mourad : '' Loopsider lève 3 millions d'euros pour commencer l'internationalisation''

Banquier et cofondateur de Loopsider, le média vidéo diffusé sur les réseaux sociaux, Bernard Mourad fait un premier bilan du lancement et explique les développements futurs de la plateforme.

CB News : Dix mois après son lancement, comment se porte Loopsider ?

Bernard Mourad : Loopsider se porte très bien ! C’est le média en plus forte croissance en France : déjà numéro 3 des acteurs news digitaux, environ 50 millions de vidéos vues par mois et 600 000 abonnés Facebook. Nous avons également commencé à nous développer fortement sur Instagram, Snapchat et Twitter.

CB News : Comment vous distinguer de la concurrence ?

Bernard Mourad : Essentiellement par notre ligne éditoriale singulière. Nous misons davantage sur l’intelligence que sur l’impertinence ou le « clash », et ne faisons quasiment pas de politique. C’est un véritable média de curiosité qui aborde les grands sujets de société : écologie, égalité femmes-hommes, diversité, transitions technologiques... Le tout de manière ludique et didactique, avec un vrai « story telling ».

CB News : Le modèle économique fondé sur le brand content correspond-il à vos attentes ? 

Bernard Mourad : Absolument ! C’est un modèle bien plus rentable et moins volatile que l’adbreak. Par ailleurs notre ligne éditoriale aborde des thématiques qui sont au cœur des objectifs de communication des grands groupes et marques, qui peuvent ainsi s’associer efficacement à Loopsider tout en maintenant leur « brand safety ». La preuve en est que nous avons déjà en quelques mois des clients prestigieux comme Veolia, Vinci, Deezer, Google, Roche ou Arkea. Nous sommes par ailleurs capables de fournir nos contenus en marque blanche.

CB News : Vous vous apprêtez à lever 3 millions d’euros, à quoi seront destinés ces fonds ? 

Bernard Mourad : Ces 3 millions nous permettrons d’accélérer le développement multiplateformes en investissant dans des formats originaux, de créer des verticales sur les thématiques les plus porteuses et de commencer l’internationalisation en Europe (nos contenus sont par nature aisément « exportables ».

CB News : La dépendance aux réseaux sociaux peut-elle un problème, compte tenu des changements d’algorithmes des uns et des autres ? 

Bernard Mourad : Les géants du web ne sont pas nos ennemis mais de précieux partenaires ! Nous travaillons aussi bien avec Facebook/Instagram qu’avec Google/YouTube ou encore Twitter. Nous produisons en fonction de chaque plateforme mais ne dépendons pas d’elles puisque l’adbreak n’est pas notre modèle. Nous générons nos revenus sur le brand content et les plateformes sont friandes de contenus de qualité comme ceux de Loopsider.

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