Le ministère du Redressement productif veut faire simple

Depuis près d'un an, un chantier au long cours mobilise le ministère du Redressement productif : celui de la simplification des appels d’offres dont la mise en œuvre est jugée longue et fastidieuse dans le cadre d’un marché de la communication complexe. Et si l’on comptabilise toutes les compétitions portant sur des marchés publics, collectivités comprises, ce sont des centaines de consultations qui sont concernées par ces labyrinthiques et  – parfois – interminables procédures.  

A tel point que des agences idéalement concernées par tel ou tel sujet décident parfois de ne pas postuler. Jo-Michel Dahan, sous-directeur des services aux entreprises à la Direction Générale de la Compétitivité, de l’Industrie et des Services (DGCIS), placée sous l’autorité du ministère du Redressement productif et, pour l’occasion, président du Groupe de travail Prestations de communications, espère pour cet été la sortie du « Guide de l’acheteur publique – prestations de communication ». Il s’agira « d’un véritable instrument didactique relatif à la bonne exécution des appels d’offres publics, destiné à simplifier la vie des donneurs d’ordre mais aussi des prestataires ». Objectif : faire plus simple, gagner du temps et… comme on est au ministère du Redressement productif, gagner de l’argent… Tant pour les donneurs d’ordre qui iront plus vite que pour les agences qui engageront sans doute moins de temps et de frais à participer. Vu la complexité du sujet et la variété des interlocuteurs concernés, nombre d’intervenants ont été sollicités. Ainsi, l’UDA, l’AACC, VTScan, le SIG, l’Udecam, la Direction des affaires juridiques du Minefi, le SAE (service achat de l’Etat), des avocats, des représentants d’agences, l’Inpi, le ministère de la Défense « gros acheteur » ou encore l’APIE (agence du patrimoine immatériel de l’Etat) sont au nombre des contributeurs. Reste encore à donner une forme pédagogique à l’ouvrage qui devrait voir le jour d’ici à cet été.


 

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