Zynga en mal de Facebook ?

Après quelques années de franche euphorie, l'éditeur américain de jeux sociaux Zynga et son modèle économique « free to play » traversent une période de fortes turbulences. Il annonce pour ce début d'année la mort de onze de ses jeux, soit près d'un quart de son offre.

La firme californienne, entrée en Bourse en 2011, devait sa notoriété aux jeux proposés sur Facebook, comme le fameux Farmville ou encore Mafia Wars. Escomptant s’émanciper quelque peu, le groupe avait en 2012 lancé une plateforme indépendante du réseau social, pensant se désengager en partie de Facebook tout en conservant des millions d’utilisateurs. Ladite plateforme, qui souffre encore d’imperfections techniques, ne semble pas avoir emporté l’adhésion de tous les anciens fans, et Facebook a depuis diminué la place qu’il octroyait aux jeux Zynga. Lequel a depuis annoncé un plan de réduction des coûts, effectué 150 licenciements et fermé son studio de développement à Boston. Une trentaine de jeux restent néanmoins disponibles et de nouvelles offres devraient voir le jour. Le pionnier des jeux sur réseaux sociaux, qui a peu innové ces derniers mois, a aussi été rattrapé par la concurrence avec l’arrivée d’Electronic Arts (via le rachat de PopCap Games) ou encore d’Amazon.



 

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