Rythme de croisière pour le marché mondial du luxe

La croissance du marché du luxe ralentit. Il reste drainé par la Chine même si elle est - pour la première fois- en recul. Yacht et voitures de luxe cartonnent, toujours facteurs de reconnaissance sociale.

Selon une étude de Bain & Company réalisée en collaboration avec la Fondation Altagamma, qui réunit les grands noms du luxe italien, le marché du luxe affiche une croissance moins soutenue mais pérenne, et devrait atteindre les 223 milliards d'euros en 2014, contre 217 milliards en 2013. Le cabinet table sur une progression de 2% à taux courants cette année des ventes de biens personnels de luxe (contre +3% en 2013) et de 5% à taux constants (contre +7%). La tendance baissière internationale a été compensée « par l'appétit des consommateurs chinois, par la vitalité des consommateurs américains et par un marché japonais qui renoue avec le luxe ». Même si, pour la première fois, le marché du luxe en Chine continentale recule, la clientèle chinoise du luxe reste néanmoins celle qui progresse le plus vite et elle dépense "en moyenne trois fois plus à l'étranger qu'en Chine continentale". En Europe, l'étude note un ralentissement général des achats de luxe des ressortissants de pays n'appartenant pas à l'Union européenne.

Les secteurs porteurs

"Le développement des voyages et du tourisme internationaux suscite un appétit croissant pour des expériences de luxe à 360 degrés, affectant par exemple des segments tels que les transports haut de gamme (voitures très haut de gamme personnalisées, yachts) ou encore les hôtels de luxe, les croisières, et les vins et spiritueux" relève Bain & Company qui chiffre à 10% la croissance du marché des voitures de luxe en 2014, "poussée par les pays émergents où elles sont perçues comme un élément de statut et de reconnaissance sociale".

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