Bayard dans le rouge

Pour la première fois depuis 2008, le groupe de presse et d'édition Bayard est devenu déficitaire en 2013-2014, victime d'une baisse des abonnement de ses titres comme La Croix, Notre Temps ou Pèlerin. Le chiffre d'affaires a chuté de 3,7% à 346,3 millions d'euros, contre 359,7 millions d'euros l'année précédente, d'où un déficit net de 0,9 million d'euros, contre un bénéfice de 0,1 million lors de l'exercice précédent. Bayard a aussi dû provisionner 1,2 million d'euros pour financer le départ à la retraite de 23 salariés seniors, dans le cadre d'un contrat de génération. Dans l'activité presse, qui représente la moitié de ses recettes, le chiffre d'affaires a baissé de 2,5%. Les abonnements, qui pèsent pour 63% des ventes de presse, ont reculé de 2,5% mais les ventes au numéro ont progressé de 3,3%. Les recettes publicitaires ont augmenté de 2%, le chiffre d'affaires numérique, qui ne représente que 2% du total, a augmenté de 18%.

La croissance externe toujours d’actualité

Le groupe Bayard, détenu par la congrégation des Augustins de l'Assomption, poursuit sa croissance externe. Il a racheté en septembre 2013 familiscope.fr, site spécialisé dans les loisirs pour enfants et les vacances en famille, et en 2014 le groupe américain Peter Li, éditeur de publications destinées aux chrétiens, et repris la totalité du site français enfant.com ainsi que la société de production de séries et long métrage d'animation Fabrique d'images, basée au Luxembourg, et une société canadienne de développement numérique. Bayard emploie 1.730 personnes et, sous les marques Bayard, Bayard Jeunesse, Milan et Twenty Third, édite 150 publications et 150 sites internet qui touchent 35 millions de lecteurs dans le monde, dont 5 millions d'abonnés ainsi que 15 millions d'internautes.

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