3 questions à Tristan Macherel, DC de Landor, et juré Design

Bilan en 3 questions du membre français du jury Design, Tristan Macherel, DC de Landor.

- Pourquoi ce Grand Prix ?

- Il y a une idée simple et un sens esthétique très poussé. Il s’agissait d’élever la perception de qualité du festival. Il y a une vraie idée qui traduit l’essence de ce festival à travers une expression graphique qui le reflète. Quand on décode ce langage comme étant la représentation graphique de la musique, il y a une étincelle.

- Avez-vous perçu des différences culturelles ?

- Non aucune, à part peut-être l’Asie où on constate un sens spécial du soin dans le craft.

- Avec quels enseignements repartez-vous de ce jury Design ?

- Ça m’a permis de voir le mélange des sensibilités. Les agences de branding ont plusieurs problèmes. On doit avoir une attitude plus entrepreneuriale, être plus pro-actifs, y compris avec des budgets plus faibles. Les mots que j’ai le plus entendu dans le jury c’est « it’s beautiful ». C’est un pré-requis ! J’aurais aimé entendre davantage parler de stratégie et de business. C’est beau mais sait-on si ça a atteint la cible ? Non. Une approche purement graphique ne suffit pas. Ce genre de festival doit montrer l’impact de notre métier sur le business.

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