Mondadori Publicité scrute les femmes et leur(s) rapport(s) au luxe

« Le luxe (…) peut revêtir toutes formes de définition selon les exigences et moyens des gens. Le luxe n'est donc pas une définition à part entière mais un état pour accéder selon nos moyens à une certaine forme de liberté ». Ainsi, selon l’étude « Gang of Luxe » présentée par Mondadori Publicité et réalisée par IIigo et le cabinet Soon Soon Soon, le rapport au luxe a-t-il bien changé pour les femmes 20-45 ans. Un phénomène notamment lié au développement exponentiel du numérique. Aujourd’hui « le luxe n’est plus inaccessible » explique Anne Philip, directrice marketing, communication et qualité de la régie. « Les codes ont été cassés, le luxe est véhiculé partout », souligne-t-elle. Mondadori Publicité a donc voulu interroger les femmes via une approche « user centric » qui croise paroles et expériences de ces consommatrices actives du luxe avec celles de 3 jeunes créateurs du luxe afin de porter un éclairage sur « les modes d’adoption du luxe de demain ». Dans ce contexte, la presse féminine haut de gamme s’avère le « 1er terrain du luxe », relève Anne Philip, pour 86% des femmes interrogées. Loin devant la pub TV (68%), l’affichage (63%), le cinéma (61%) ou encore internet (55%). De même, pour 85% d’entre elles, la presse est la première source d’information du luxe devant les sites des marques de luxe (39%), les blogs Mode Beauté (29%) et les réseaux sociaux (21%).

L’enjeu pour ces titres de presse est donc de taille, à l’heure des frontières du numérique-print « décloisonnées », où le digital est « une porte d’accès plus large » au luxe alors même que les marques « se sont adaptées » avec des lieux hors normes, des opérations spéciales ponctuelles et éphémères, notamment. De fait, les marques de luxe « sont dans la vie », les femmes ont « moins de complexes »… Le luxe se confronte désormais à un nouvel écosystème où il doit donc innover face à une clientèle plus jeune « très égotique » qui veut « consommer du futur au présent », relève Anne Philip. On entre ainsi dans « une logique de communauté de valeurs », selon elle, qui permet ainsi au titre féminin de Mondadori, Grazia,  de s’immiscer dans cette génération. En ligne de mire, pour séduire et convaincre ces lectrices Grazia, « sortir de la zone de confort, ouvrir l’imaginaire, montrer de l’extravagance et sortir du cadre » afin de se démarquer de concurrents tels que Vogue, Vanity Fair, Madame Figaro ou encore Elle…

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