Programmatique : toujours besoin d’explications et de transparence

La plateforme de technologies de publicité en ligne AppNexus vient de publier une étude internationale qui dresse un panorama de l’attitude de l’ensemble de l’écosystème publicitaire à l’égard du programmatique. Menée en association avec WARC et DDMA, l’enquête a été pilotée par Circle Research et a permis d’interroger 542 annonceurs, agences de publicité et de placement médias, éditeurs et entreprises de technologie publicitaire dans toute l’Europe. « L’ensemble de ces acteurs gèrent plus de 53 milliards de dollars de dépenses publicitaires chaque année, à la fois sur les canaux digitaux et traditionnels », assure AppNexus. Parmi les résultats à retenir : 93% des sondés considèrent que le programmatique « jouera un rôle clé dans toutes les futures publicités digitales » tandis que 71% admettent que la connaissance du programmatique constitue « l’une des compétences les plus importantes dont devront disposer les agences au cours des cinq prochaines années ». Dans ce contexte, 70 % des acteurs du marché utilisent désormais le programmatique, contre 57 % l’an passé alors que 50% des annonceurs et 57% des agences de publicité. 92% des agences médias, quant à elles, disent avoir recours au programmatique. Cependant, plus d’un tiers des personnes interrogées (34%) reconnaissent avoir une connaissance « limitée voire nulle » sur le fonctionnement du programmatique. Un résultat qui se vérifie aussi bien du côté annonceur (53%) qu’agence (42%). Mais l’utilisation importante du programmatique, relève l’enquête, « va de pair avec un manque de connaissance » : 70% des sondés reconnaissent utiliser le programmatique « tout en ne disposant que d’une connaissance très limitée » sur le sujet.

La transparence, sans véritable surprise, demeure un point d’achoppement majeur. 60% des personnes interrogées pointent un « total » manque de transparence. Seuls 5% pensent le contraire. De même, les sondés relèvent le « manque de transparence quant à l’endroit où les publicités seront finalement placées » (46%) et la « crainte de voir les publicités apparaître sur des sites indésirables » (45%). Enfin, si la majorité des éditeurs (53%) proposent effectivement aujourd’hui l’inventaire programmatique, près de la moitié d’entre eux (47%) restent toujours « en dehors de la course », souligne l’étude. L’intégralité de l’étude est téléchargeable ici.


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