'' Du média au magasin '', Bertrand Nadeau, directeur délégué 361, livre sa vision du brand content

Votre structure se nomme 361 ? Une raison en particulier ?

Cela symbolise évidemment le 360°, que nous maitrisons de A à Z au sein de notre structure intégrée de cross média. Mais au-delà, il y a notre « + », le 1 de TF1, qui symbole la puissance, la qualité et la créativité. Nous commercialisons du sponsoring et des opérations spéciales dans un écosystème riche de contenus et de marques engageantes pour nos partenaires. Ce « 1 » est donc tout sauf symbolique.

Comment fonctionnez-vous ?

Nous collaborons avec des maisons de productions, des agences médias, des annonceurs en direct de façon agile et adaptable. Nous pouvons médiatiser, créer et/ou  amplifier, cela passe par une démarche d’identification du bon intervenant. Notre métier premier reste de diffuser mais nous produisions déjà bien avant le « brand content » et nous nous appuyons également sur nos partenaires producteurs.

Les maisons de production ont évolué en profondeur face à une nouvelle demande de contenus ?

Le métier de producteur a évolué et nous avec. TF1 conçoit aujourd’hui ses programmes en pensant multi écrans et donc contenus adaptés par support. Les producteurs se donc naturellement orientés vers une digitalisation de leur production. Ils comprennent aussi qu’il y a un véritable enjeu dans le fait de travailler avec et/ou pour des annonceurs et la plupart ont donc crée une structure de diversification pour les marques et des entités dédiées au digital comme chez  Shine, Endemol, Coyote, BBC. Grace à cela nous proposons donc des productions ad hoc dérivées de nos programmes pour des opérations spéciales intégrées à nos supports mais aussi pour nourrir directement les écosystèmes de marques. Nous explorons également les nouvelles écritures et talents issus du digital et avons par exemple noué récemment un partenariat avec Finder Studios

Des limites à l’exercice ?

Il n’y a pas de limites à part celles que la législation nous fixe évidement mais par exemple la TV sur IP nous a ouvert des champs d’expression forts sur l’écran star du foyer. Nous sommes en constante évolution et réflexion sur  la meilleure intégration des marques à nos environnements. Le « tout contenu » pour tous n’est pas encore là même s’il y a des secteurs très captifs, comme le luxe et l’Entertainment. Je remarque que le secteur du Food et de la banque/assurance est également assez actif sur ce sujet

Le Brand content, ou le contenu tout court, c’est très loin d’être uniquement de l’image. Cela descend dans la rue, dans les magasins… Comment y être ?

Notre terrain de jeu est 360, et plus grandit le 360 plus nous nous diversifions. Nous travaillons avec les équipes de MetroNews pour le print, avec les Indés radios pour l’audio. L’évènementiel, nous le développons aux coté de TF1 Entreprises qui est très actif sur le sujet. Le groupe TF1 va sur le terrain, avec sa tournée d’été, il et co producteur des tournées qui prolongent les émissions comme THE VOICE ou Danse avec les stars… Nous allons nous structurer pour suivre le mouvement et démontrer notre capacité à aller dans le hors média. L’un des enjeux majeur est d’accompagner le consommateur du media au magasin…le contenu et nos marques programmes sont un excellent vecteur pour y parvenir

Votre relation aux médias sociaux ?

Nous avons des programmes très engageants et de très forts communautés de fans autour de ceux-ci que nous pouvons solliciter ou impliquer dans la diffusion ou curation de contenus. Nous avons mis en place une équipe dédiée d’experts regroupée au sein d’une social room que nous pouvons solliciter sur des opérations spéciales. Cet expertise permet de diffuser et amplifier les contenus crées. Enfin nous disposons d’outils publicitaires comme le partenariat avec Twitter via le produit Amplify. 

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