Alcool et bière : la révolution russe
La Russie, troisième plus grand consommateur d'alcool fort, sur la voie de la sobriété publicitaire ? C’est officiel, la télévision, la presse écrite, la radio, internet, l’affichage et même les transports sont concernés par la nouvelle législation sur l’interdiction de publicité sur l’alcool. Elle est également interdite à moins de 100 mètres des établissements scolaires et hospitaliers.
C’est que les chiffres sur les dégâts causés par l’alcool y sont plus parlants qu’ailleurs : selon l'OMS, 6,2% des hommes décèdent des suites de leur consommation d'alcool ou de ses dégâts collatéraux, contre 1,1% des femmes dans le monde. En Russie, c’est un homme sur cinq qui y meurt à cause de l'alcool. En outre, les marques de bières qui pensaient encore pouvoir prendre la parole vont en être pour leurs frais. Les publicitaires vantaient le produit comme meilleur pour la santé que l’alcool fort. C’est fini aussi. Le parlement russe vient de voter une loi qui reconnaît la bière, jusqu’ici considérée comme une simple denrée alimentaire car un taux d’alcool inférieur à 10% au même titre qu'un simple soda, comme une boisson alcoolisée.
Un spot pour Heineken en Russie, sans doute l’un des derniers :
