Eau de Paris gagne contre Cristaline et Business

Huit ans après la campagne "comparative" signée Business, Cristaline et la société Neptune, qui gère l'eau de source éponyme, ont été condamnées à une peine de 100 000 euros d'amende pour une campagne de publicité datant de 2007, qui dénigrait l'eau du robinet. La société Eau de Paris, qui produit et distribue l'eau dans la capitale a donc obtenu gain de cause au sujet de ces visuels polémiques agrémentés de slogans comme "qui prétend que l'eau du robinet a toujours bon goût ne doit pas en boire souvent" ; taxant l'eau du robinet de "contenir nitrates", plomb et chlore ou encore montrait une cuvette de toilettes barrée affirmant : "je ne bois pas l'eau que j'utilise". Annonceurs et agence doivent donc verser des dommages et intérêts à Eau de Paris, au Syndicat des eaux d'Ile-de-France (Sedif) et un euro à l'association de consommateurs UFC-Que Choisir. Le tribunal a également ordonné la publication d'un communiqué judiciaire faisant état du jugement dans le Parisien, 20 Minutes et le Figaro. Soulignant que "l'eau est un produit vital, rare, de première nécessité", Célia Baduel, adjointe à la mairie de Paris et présidente de la régie publique Eau de Paris a déploré "de manière générale que des entreprises fassent du profit sur l'eau. Lorsqu'elles utilisent le mensonge et la caricature, il est normal qu'elles soientjugées et condamnées".

À lire aussi

Filtrer par