Paris hausse le ton contre l'affichage sauvage

Le Conseil de Paris a voté mardi, toutes tendances politiques confondues, la possibilité d'engager des poursuites judiciaires "contre les marques et les agences qui utilisent ces procédés de communication illégaux" rapporte l'AFP. Un affichage publicitaire sauvage qui "se développe à toute vitesse depuis deux ans" sur les murs, les poteaux ou les trottoirs pour "des marques qui peuvent avoir pignon sur rue, et de la part d'agences de publicité". Désormais, la ville de Paris portera plainte systématiquement. Enlever ces affiches a coûté 144 000 euros cette année à la ville qui en facture le coût aux agences mais ce qu'elles payent est "dérisoire par rapport à ce qu'elles économisent", selon l'adjoint à la propreté cité par l'AFP. Ce sont aussi des revenus en moins pour la presse et les agences qui travaillent légalement, en même temps qu'un "préjudice à la qualité de la ville et du paysage urbain". Paris souhaite infliger des amendes par affiche, dès le début de la campagne illégale, contre un délai de 15 jours actuellement. 

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