ING Direct s’améliore

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Longtemps positionnée comme THE banque digitale pionnière de la banque en ligne, ING Direct change de discours, avec une nouvelle agence, DDB. Explications avec Ludovic Hilaire, directeur marque et études.

Nouvelle campagne, nouvelle agence, nouvelle signature : quels sont vos objectifs ?

Jusqu’à présent, avec notre ancienne agence No Good Industry, nous voulions inciter les consommateurs à venir à la banque en ligne. Nous avons aujourd’hui 880 000 clients en France. Après plus de 12 ans d’existence, nous sommes arrivés à un moment charnière de notre histoire où nous avions besoin d’en dire davantage. « Améliorons la banque » est notre nouvelle signature. C’est un travail continu, que nous réalisons chaque jour dans une démarche de co-construction avec nos clients.

Vous évoluez selon les demandes de vos clients ?

Le digital, c’est notre ADN. Et le moyen idéal d’échanger avec nos clients. Nous nous améliorons donc de façon collaborative, en les sollicitant. Ce fonctionnement vient de donner naissance à une application Iphone, qu’ils réclamaient, et à un nouveau site client qui verra le jour en février. Nous nous sommes construits sur des pilliers immuables : une banque claire et sans tabou avec produits simples. C’est cette philosophie  que la campagne publicitaire illustre.

Que dire de la campagne, elle vise tous les publics ?

Notre business model initial repose sur une gamme de produits d’épargne, notre cible est plutôt CSP+. La campagne dans son ensemble montre que la spécificité d’ING Direct est d’avoir un fonctionnement proche de celui des gens : simple, clair, transparent. Le dispositif média comprend le film fondateur «Améliorons la banque » et le film preuve d'une gamme courte et performante « Vide-grenier », Une campagne display centrée sur les produits et les bénéfices et des spotscomplémentaires diffusés courant 2013. La mise en scène est de Wing Shya, un réalisateur originaire de Hong Kong, ancien directeur artistique de Wong Kar Waï (In the Mood for love).

L’avenir de la banque, c’est quoi ?

Les banques en « dur » et les banques virtuelles ont toutes les deux leur place et les modèles cohabiteront encore longtemps. Le véritable enjeu est d’évoluer avec les clients. Ils sont de plus en plus sollicités, ont de plus en plus de choses à faire, et de moins en moins de temps. Ils sont contraints à des arbitrages en permanence. Nous nous devons d’être un facilitateur dans la gestion de l’argent. Par exemple, notre centre de relation client est ouvert jusqu’à 21 heures, la souplesse est indispensable.

 

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