La FNPS réagit à la hausse des tarifs postaux

Les éditeurs de presse spécialisée ont fait part mercredi de leur mécontentement à propos de la hausse de 11% des tarifs postaux en 2014 au lendemain d'une décision de l'Elysée limitant cette augmentation pour la presse d'information générale. Mardi, les représentants de la presse IPG (Information politique et générale, comme Le Monde, Le Figaro, Les Echos, Le Nouvel Obs, Le Point...) étaient reçus mardi à l'Elysée par François Hollande, en présence des ministres de la Culture et de la Communication, Aurélie Filippetti, et du Budget, Bernard Cazeneuve. Ils ont obtenu une limitation de la hausse des tarifs postaux en 2014 qui sera de quelque 5% au lieu des 8% initialement prévus.


Dans son communiqué de mercredi, la fédération national de la presse spécialisée (FNPS), qui regroupe plus de 500 éditeurs et 1600 titres imprimés et en ligne, a estimé que le gouvernement semblait "considérer que la dégradation de la situation des entreprises de presse ne concerne que les titres IPG". "Il est vrai que nous n'annonçons pas tous les mois des plans sociaux à répétition", souligne la FNPS. "Faudra-t-il, pour sauver nos entreprises, imprimer hors des frontières des quantités réduites de papier, alléger les effectifs rédactionnels au détriment de l'intérêt de nos lecteurs ?", s'est interrogé la FNPS. Fin novembre, des éditeurs de presse avaient fait part dans une lettre de leur inquiétude et demandé à l'Etat de continuer de compenser les hausse des tarifs postaux préférentiels, dont bénéficient leurs journaux, face à la suppression de ces aides envisagée dans le budget 2014.    La loi de finances pour 2014 prévoit ainsi de retirer la dotation de l'État de 30 millions d'euros à La Poste, qui devait répercuter la hausse de ses tarifs sur la presse.

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