La SACD défend l'animation française

La Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD) a fait part mardi de son inquiétude face à la décision prise par le CSA « d’assouplir le régime d’obligations de diffusion de programmes jeunesse de TF1 et de diminuer son quota de diffusion d’œuvres, notamment d’animation, de 1 000 à 750 heures par an ». Elle « déplore » par ailleurs que cette décision soit « intervenue sans aucune concertation ni consultation des représentants des auteurs ». La société souligne que « réduire l’offre jeunesse de TF1 de 25%, comme le CSA l’a validé, c’est fragiliser l’exposition de la création d’animation d’expression originale française ». De plus, selon elle, « la mise en œuvre d’une obligation de diffusion jeunesse sur NT1 à hauteur de 150 heures (…) ne peut pas (…) être considérée comme une contrepartie sérieuse ». La SACD en appelle donc aux pouvoirs publics pour qu'ils réaffirment « sans tarder » la nécessité de recourir à « des discussions interprofessionnelles »pour « fixer les règles et les obligations des diffuseurs à l’égard des œuvres patrimoniales ». Elle demande également au gouvernement comme au CSA de « confirmer leur engagement à défendre une régulation de l’audiovisuel qui n’affaiblisse pas le soutien à la création française d’animation ».

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