Une nouvelle formule print et web pour Le Télégramme

Ce 28 janvier, Le Télégramme lance simultanément une nouvelle formule de ses versions print et web. Avec ses 19 éditions sur les départements bretons, le titre papier passe de 6 à 5 colonnes avec plus de pages quadri en locale et plus d’infographies, notamment. Du côté du site internet, développé en responsive design, il devient payant via le paywall. Le non abonné bénéficie quant à lui d’un quota de 3 articles mensuels pour le découvrir. Selon Le Télégramme, « la volonté est de proposer un site encore plus proche avec un contenu éditorial de proximité » tout en laissant « une grande place » aux vidéos et à l’interactivité, tandis que « la mise en relation avec la rédaction est facilitée ». Pour le quotidien, « la priorité est donnée à l’abonné qui bénéficie d’un accès total à tous les supports numériques : web, journal en téléchargement, mobile et tablette », explique-t-il. Celui-ci souligne que « 40 000 abonnés papier utilisent aujourd’hui régulièrement ces supports numériques pour s’informer ». Pour lui, enfin, un objectif clair : « fidéliser les abonnés via ces nouveaux services, soutenir la vente au numéro et développer encore le parc abonnés 100 % numérique afin de s'adapter aux nouveaux usages ».

Cette évolution a été réalisée grâce à un investissement de 5 millions d'euros, dont 4 millions pour l'amélioration des rotatives, a souligné Marcel Quivigier, actuel rédacteur en chef et appelé à devenir directeur de la rédaction à compter du 1er février. La semaine dernière, le quotidien avait annoncé la nomination d'un nouveau rédacteur en chef, Samuel Petit, allant de pair avec une différenciation plus marquée des fonctions de ses fonctions avec celles de directeur de la rédaction du quotidien.