Hervé Brossard : Rendez-vous à l'Automotive Summit pour réfléchir à l'avenir de l'auto

Partenaire des premières rencontres de la communication automobiles organisées par CB News le 6 octobre au sein du Mondial de l'Auto, le patron d'OMG explique pourquoi il s'implique dans cet événement.

OMG est partenaire de l’Automotive Summit, le 6 octobre à la porte de Versailles. Pour quelles raisons vous associez-vous à cet événement.

Hervé Brossard : Pas seulement parce que nous avons de nombreux budgets auto parmi lesquels Renault, Nissan, Porsche, Volkswagen, mais parce que nous avons pensé qu’organiser une conférence autour du devenir de l’automobile à l’intérieur même du Mondial de Paris était une occasion unique. Souvenez-vous que le salon attire tous les deux ans plus d’un million de visiteurs ! C’est un endroit où les gens viennent pour admirer, pour rêver, pour acheter aussi mais pas seulement. C’est donc l’endroit idéal pour réfléchir à l’avenir de l’automobile et de la communication auto. C’est donc naturel qu’une agence comme la nôtre participe à cette réflexion sur l’avenir.

L’automobile n’est pourtant pas vraiment à la mode en ce moment ?

Hervé Brossard : Je ne dirais pas ça. Il y a, c’est vrai, une certaine distance qui s’est créée entre les citoyens et l’automobile, mais je ne crois pas que les gens s’en détournent. Il est évident que l’économie, les problèmes mobilité urbaine, d’environnement pèsent sur l’utilisation de l’auto. L’usage évolue lui aussi avec le développement du partage. Mais je ne crois pas qu’il y ait un phénomène de rejet. D’ailleurs, le succès du Mondial est la preuve que la passion est toujours là !

Le marketing et la communication accompagnent-ils cette évolution ?

Hervé Brossard : Là aussi tout évolue. Le besoin de rassurer fait que l’information a certainement pris le pas sur la publicité traditionnelle. Mais celle-ci n’est pas morte. Elle évolue elle aussi, en prenant d’autres formes, notamment digitales ou événementielles, pour faire encore rêver. Acheter une auto n’est pas un acte ordinaire. C’est la deuxième dépense des foyers, il faut donc avoir les bons arguments. On voit aujourd’hui que la personnalisation est un élément fondamental. Parce qu’elle permet de restaurer une certaine confiance entre la marque et le consommateur.

La digitalisation de la communication change-t-elle la donne ?

Dans une très large mesure. Elle permet de préparer l’achat en amont, de configurer sa voiture, de la personnaliser précisément. C’est donc un secteur que les agences vont devoir encore et toujours améliorer pour renforcer la préférence de marque à ce moment crucial. Plus elle sera capable de personnaliser sa réponse aux désirs du consommateur, plus la marque sera forte.

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