Oui à la maison connectée
Les objets et la maison connectée, tout le monde s'y met, mais est ce que le sujet passionne les Français? Oui. GFK vient de les sonder. Avec 30 objets connectés par foyer d’ici 2020 en France, les prévisions de l’institut offrent d'impressionnantes perspectives de développement pour les acteurs de ce nouveau marché, en particulier dans le secteur de la maison connectée. L’étude Référence des équipements connectés (REC) de GfK réalisée auprès de 10 000 foyers français, passe en revue les attentes des consommateurs vis-à-vis de la maison connectée. Depuis 2013, lesdits objets bénéficient d’un retentissement médiatique considérable car ils représentent un véritable relais de croissance pour l’ensemble de l’industrie des biens techniques. « Fort de ce constat, marques et distributeurs multiplient les initiatives en magasin et sur le web pour mettre en avant ces appareils dont le point commun est l’interactivité avec le smartphone, la tablette ou le PC » affirme Jean-Marie Philipp, consultant sur le marché des objets connectés chez GfK. Cette médiatisation a manifestement profité au concept de « maison connectée » puisque 82% des consommateurs en ont au moins déjà entendu parler et 41% déclarent le connaître précisément. Si la notoriété du concept est déjà élevée, celle des nouvelles marques – dont de nombreuses start-ups françaises – reste un point d’amélioration. « Ces nouvelles marques ont une vraie légitimité sur le marché mais doivent gagner en notoriété pour faire face à des marques de domotique grand public connues par près d’un consommateur sur deux » souligne François Klipfel, Dga chez GfK en France.
Sécurité et domotique en voie de démocratisation
Autre signe encourageant, le concept de « maison connectée » séduit 75% des consommateurs interrogés. Si l’amélioration de la sécurité et du confort du domicile sont les premières motivations d’achat, la perspective de faire des économies d’énergie séduit également, particulièrement pour les thermostats connectés. Le principal frein à l’achat pour la plupart des objets connectés reste l’absence d’intérêt perçu par le consommateur. Il y a donc un important travail de pédagogie à faire sur le lieu de vente et sur internet.
