France Télévisions : l'UDA prône le retour de la pub après 20h

L'Union des annonceurs (UDA) saisit la balle au bond. En effet, dans la foulée de la déclaration mardi dernier du président du groupe France Télévisions Rémy Pflimlin, qui a fait part de son souhait que s'opère une nouvelle réflexion sur la possibilité de diffuser des écrans publicitaires après 20 heures, l'UDA indique dans un communiqué soutenir cette démarche. Instaurée par la loi du 5 mars 2009, "cette mesure a privé l'audiovisuel public d'une part substantielle de ses ressources et a soustrait du marché publicitaire une audience de qualité à laquelle les annonceurs français étaient particulièrement attachés", relève-t-elle, et demande ainsi que "soit mis fin à l'interdiction faite aux chaînes publiques de diffuser de la publicité après 20 heures".

Rappelant que les chaînes de France Télévisions recueillaient en juillet 2014 une part d'audience de 29,7% sur la cible 4 ans et plus, l'UDA souligne que le groupe audiovisuel public propose "une offre alternative essentielle pour les annonceurs" avec des "cibles spécifiques, d’intérêt stratégique, en médiocre affinité avec les autres chaînes : seniors et CSP+". Des cibles étant aujourd'hui, en soirée, "déterminante et inaccessible aux annonceurs après 20 heures". De même, la loi de 2009 ne permet plus à certaines PME, "utilisatrices exclusives des chaînes de France TV" de faire de la publicité sur ces chaînes pour des produits et/ou entreprises (laboratoires, audition, équipement de la maison, alimentaire...). France TV "constitue pour elles un média de masse, accessible financièrement et optimisé en termes de ciblage, donc essentiel à l’efficacité de leur communication", insiste l'UDA.

Prête à s'associer à toute réflexion

Dans ce contexte, outre l'ouverture globale des écrans après 20h des chaînes publiques, l'UDA en profite pour se dire "prête" à s'associer plus généralement "à toute réflexion destinée à favoriser le développement de la publicité" que ce soit pour la TV dans son ensemble, pour les secteurs interdits (promo de la distribution, cinéma, édition), le placement produits dans les émissions de flux ou encore le parrainage.

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