Virtuel/réél même combat? la réponse de GFK

La vraie vie, où se situe-t-elle? Les interactions virtuelles sont équivalentes à une présence physique pour presque un quart des consommateurs en ligne dans le monde selon GFK.

Les frontières virtuelles réelles tendent à s'estomber. Selon une étude GfK menée dans 22 pays, près d’un quart des consommateurs en ligne (23%) s’accordent à dire que les interactions virtuelles peuvent avoir la même valeur qualitative qu'une présence physique et seulement 15 % déclarent ne pas être d’accord. Au quotidien, nous sommes impliqués de plus en plus fréquemment dans des interactions virtuelles, qu'il s'agisse d'une vidéoconférence professionnelle, d'un appel visio depuis notre Smartphone, d'une discussion via messagerie instantanée sur Facebook ou WhatsApp... Nous sommes même amenés à explorer des villes et des lieux tels que des restaurants ou des musées en utilisant Google Street View ou des logiciels d’images en immersion 360°. Mais ces interactions ont-elles la même valeur qualitative qu'une présence physique ? Les consommateurs estimant que les interactions virtuelles peuvent avoir la même valeur qualitative qu'une présence physique sont plus nombreux chez les 20-29 ans et chez les 30-39 ans, où l'on trouve respectivement 28 % et 27 % de personnes d'accord. Ces résultats les placent bien devant les adolescents, qui sont la génération « orientée virtuel » suivante, avec un taux de 22 %. Sans surprise, les générations les plus anciennes sont nettement moins d'accord avec cette affirmation. Chez les 50-59 ans, un sondé sur cinq (20 %) ne partage pas non plus ce point de vue, et seulement 15 % sont d'accord. Quant aux personnes de 60 ans ou plus, près d'un tiers d'entre elles (27 %) ne sont pas d'accord et seulement une sur dix (11 %) déclare être d'accord.

Le Brésil et la Turquie sont les pays les plus « orientés virtuel » ; l'Allemagne et la Suède sont les pays qui le sont le moins. Viennent ensuite le Mexique (28 %), la Chine (27%) et la Russie (24 %). En France, 14 % des consommateurs en ligne sont d’accord avec cette affirmation. Si l'on se penche sur le taux de personnes en désaccord, c'est l'Allemagne qui arrive en tête, avec près d'un tiers (32 %) de consommateurs en ligne estimant que les interactions virtuelles ne peuvent pas avoir la même valeur qualitative qu'une présence physique. Elle est suivie par la Suède, avec 29 %, puis par deux pays ex aequo, la République tchèque et la Belgique avec un peu plus d'un quart (26 %), et par les Pays-Bas et le Royaume-Uni qui partagent également le même résultat, un peu moins d'un quart (23 %). En France, presque 1 consommateur sur 5 (17 %) dit être en désaccord avec ce mode d’interaction.

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