Rémy Pflimlin s'explique

"Evidemment il y a une difficulté sur l'audience l'après-midi mais je dirai uniquement les après-midis" a indiqué le président du groupe France Télévisions Rémy Pflimlin. Interrogé sur RTL, il a tout de même souligné que "France 2 en soirée marche très bien et d'ailleurs est en progression d'audience", il y a donc "un travail qui a été fait sur les soirées qui est totalement remarquable, on a une difficulté d'après-midi qui existe depuis des années et qui s'est accentuée  donc nous devons aujourd'hui avoir un autre regard et j'ai souhaité que ce regard soit celui de Thierry Thuillier" qui vient d'être chargé de la direction de l'antenne et des programmes de France 2. Revenant ainsi sur les déboires de l'access prime time de France 2 qui ferait perdre beaucoup de recettes publicitaires à la chaîne, M. Pflimlin explique que "c'est une affaire de 10 à 20 000 euros par jour, c'est-à-dire que par à rapport à un chiffre d'affaires publicitaire de 300 millions d'euros pour le groupe...".

Thierry Thuillier a "carte blanche"

Pour le président du groupe France Télévisions, Thierry Thuillier a "carte blanche". Sa mission est "d'avoir un regard sur ces après-midis". Alors pour savoir si les jours de l'émission de Sophia Aram "Jusqu'ici tout va bien" étaient comptés M. Pflimlin "pense qu'il y a un travail qui peut continuer", "mais il faut travailler les sujets, puis après prendre des décisions et les prendre une fois le constat fait". Et si M. Thuillier décide qu'il vaut mieux arrêter le programme, "nous l'arrêterons", indique-t-il.

Moins 100 millions € de ressources publiques

Par ailleurs, Rémy Pflimlin est revenu à la charge sur les ressources publiques de son groupe à l'heure où la redevance a régulièrement augmenté : "ces ressources supplémentaires de la redevance ne compensent pas la baisse de la subvention publique. Nous avons eu 200 millions de subventions publiques en moins qui était, la traduction après l'arrêt de la publicité, d'une aide de l'Etat, et ces 200 millions en moins ont été compensés par un peu moins de 100 millions de redevance. Donc, la ressource publique est à moins 100 millions, cette année…". Enfin, interrogé sur le fait de savoir s'il serait candidat à sa propre succession au terme de son mandat en août 2015, Rémy Pflimlin a répondu "laissez-moi travailler pour le moment".

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