Décès de Jacques Saint-Cricq, ancien président du directoire de la Nouvelle République

saintcricq
(© Julien Pruvost/Nouvelle République)

L'ancien président du conseil de surveillance de la Nouvelle République (NR),Jacques Saint-Cricq, est décédé dans la nuit de mercredi à jeudi, a-t-on appris jeudi auprès de la direction du journal. Né le 14 avril 1935, Jacques Saint-Cricq "a passé 51 ans à la NR, où il avait succédé à son beau-père", Jean Meunier, alors maire de Tours et l'un des deux fondateurs du titre à la Libération, a-t-on rappelé de même source. Jacques Saint-Cricq avait également présidé le Syndicat national de la presse quotidienne régionale de 1988 à 1997. Il avait abandonné la présidence du conseil de surveillance de la NR en 2018, à l'âge de 83 ans. "C'est naturel de s'arrêter un jour", expliquait-il alors dans un entretien au quotidien. "Il ne faut pas attendre le moment où des témoins vous disent : il est temps que tu dégages. Mieux vaut le faire en douceur", assurait-il dans le même entretien. "C'est quelqu'un qui s'est beaucoup investi pour la presse régionale", a-t-on souligné à la direction de la NR. Diplômé de l'École des Mines de Paris, Jacques Saint-Cricq avait intégré le journal en 1967, au poste de directeur technique. Au décès de Jean Meunier, en 1975, il devient président du directoire. En 2004, il prend sa retraite, et son fils, Olivier, le remplace. Jacques Saint-Cricq devient alors président du conseil de surveillance, fonction qu'il occupera jusqu'en 2018. Prendre la présidence du conseil de surveillance, "c'était une façon de consolider la trajectoire d'Olivier et d'apporter avec moi quarante ans d'acquis et d'expérience", avait-il estimé au moment de quitter cette fonction. Outre son fils, Olivier, Jacques Saint-Cricq était également le père de Nathalie Saint-Cricq, journaliste politique à France 2.

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