Le mot du jour : Télékinésique

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Quand un implant cérébral change tout. Ou beaucoup.

Aujourd’hui, c’est déjà demain ? Que des personnes paralysées remarchent, que les aveugles recouvrent la vue ou que l’on puisse guérir certaines maladies psychiatriques, c’est tout l’enjeu de Neuralink. La start-up made in USA d’Elon Musk qui vient de lever rien de moins que 323 millions de dollars a fait cette semaine parler d’elle pour la bonne cause. Après avoir annoncé en début d’année, dans le cadre d’essais cliniques, le dépôt de son tout premier implant cérébral sur un patient, l’entreprise avait dès février indiqué que ce dernier était aujourd’hui capable par la pensée de contrôler une souris d'ordinateur. Une vidéo en direct mercredi dernier diffusée par Neuralink corrobore ses dires. L’on peut ainsi voir un jeune homme tétraplégique de 29 ans, Noland Arbaugh, jouer aux échecs par la pensée. Mais pas que. Il y explique en effet également prendre des cours de français et de japonais, et jouer au jeu vidéo « Civilization » en contrôlant sa souris d’ordinateur par la pensée. L’occasion pour Noland d’être selon lui devenu « télékinésique ». Autorisée à mener ses expériences par une autorisation de l'Agence américaine de régulation des médicaments et appareils médicaux (FDA), l’entreprise du propriétaire de Tesla et du réseau X n’entend pas s’arrêter-là. Elle ambitionne de proposer son implant miracle (pas plus grand qu’une pièce de monnaie) à tous, ce qui devient-là peut-être un peu moins réjouissant… Si toutefois le cœur vous en dit, le site de Neuralink attend votre candidature.

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