L'ARPP clôt une ''année riche''

Le 15ème numéro de la Lettre de l’ARPP fait le point sur une "année riche". L'activité a connu une progression record sur un an. Soit + 12,4 % au 31 octobre 2018, témoignant "ainsi de la confiance sans cesse renouvelée du monde professionnel à l’autorégulation de la publicité". Sur les dix premiers mois de l’année, les juristes-conseil de l’ARPP ont traité 39 475 dossiers contre 35 134 un an auparavant. Cette croissance a été alimentée par la progression des services au quotidien, qu’il s’agisse des conseils tous médias (+ 12 %), des avis TV/SMAd (+ 10,8 %) ou des interventions après diffusion (+ 581 %). L’activité a notamment atteint un record sur le mois d’octobre. Enfin, on apprend que le jury de déontologie publicitaire a reçu 605 plaintes (au 31 octobre). C'est 20% de moins en un an. Seules 334 plaintes (55 %) ont été déclarées recevables. Parmi elles, 113 ont été considérées, au stade de l’instruction par les présidentes du jury, comme manifestement infondées. Sur les 221 plaintes potentiellement fondées, concernant 52 affaires, un cas a fait l’objet d’un traitement amiable et 24 d’un examen simplifié. Au final, 51 affaires ont donné lieu à délibération des membres du JDP . La plupart des plaintes déposées à propos de ces 51 affaires ont émané de particuliers (44 publicités) ou ont été transmises par des représentants d’associations ou d’organisations féministes, de défense de l’environnement ou de consommateurs (13 cas). Ces 51 affaires ont concerné différents médias (sachant qu’une même campagne peut être diffusée sur plusieurs supports). Internet (19 cas) et l’affichage (18 cas) ont été les médias de diffusion recueillant le plus grand nombre de plaintes devant la presse (7 cas), la télévision et la PLV (5 cas) et la radio, l’imprimé et le publipostage (1 cas). Sur ces 51 campagnes, 45 décisions (soit près de neuf sur dix) ont conclu au caractère fondé de la plainte. Pour six cas, la ou les plainte(s) a donc été déclarée infondée. Enfin, quatre campagnes ont fait l’objet d’une demande de révision auprès du réviseur de la déontologie publicitaire.

On retiendra également, pour cette année, que le Code ICC, à l’occasion de sa 10ème version depuis 1937, est devenu le "Code ICC sur la publicité et les communications commerciales" et s’est renforcé sur le numérique. La Lettre fait également la lumière sur les deux prix Marie-Dominique Hagelsteen en faveur d’une publicité responsable, récompensant, d’une part, les professionnels, d’autre part, les publications et travaux de recherche. Elle revient également sur les quatre nouvelles animations en motion design pour comprendre les recommandations "Enfant", "Automobile et Deux-roues à moteur", "Mentions et renvois " et "Jeux d’argent".

À lire aussi

Filtrer par