Havas Paris et le cabinet d'avocats August Debouzy s'associent

Havas Paris et August Debouzy

La liberté d'expression n'est pas sans limite sur les réseaux sociaux. Contrairement à ce que pense un Français sur trois selon l'Ifop. Havas Paris et le cabinet d'avocats August Debouzy s'associent donc pour défendre la réputation des entreprises et de leurs dirigeants.

Faut-il redire que les réseaux sociaux ne sont pas une zone de non droit ? Mille fois oui. Car la loi bute encore massivement sur les écrans et sur leurs entrailles... Au cours des 12 derniers mois, 68% des Français ont utilisé internet pour exprimer une opinion sur un sujet d’actualité et 55% d’entre eux (66% chez les moins de 35 ans) ont publié un avis sur des entreprises, des marques ou des services. 42% des Français utilisent les réseaux sociaux dans le but d’influencer les autres (54% chez les moins de 35 ans. L'Ifop dévoile dans une étude (1) pour Havas Paris et August Debouzy qu'un Français sur deux considère qu’il a "plutôt le droit de dire publiquement tout ce qu’il veut au sujet d’une marque, d’une entreprise ou d’un dirigeant" et un sur trois pense "qu’il n’y a aucune règle à respecter lorsqu’il s’exprime sur les réseaux sociaux, et donc que la liberté d’expression y serait sans limite". Edifiant.  "Savoir qualifier l’atteinte sur le plan juridique est l’élément crucial et doit être le point de départ de toute réflexion sur la stratégie à mettre en place sur le terrain judiciaire et de la communication. L’enjeu juridique consiste à identifier et qualifier l’atteinte perpétrée car de la qualification découle un régime juridique. Ce régime dicte non seulement le type d’action (pénale ou civile) qui peut être menée mais surtout le délai dans lequel il est possible d’agir, ce délai pouvant être très court" explique Véronique Dahan, avocat chez August Debouzy. Le partenariat proposé par Havas Paris et August Debouzy associe des expertises complémentaires pour circonscrire le "dommage réputationnel dès la diffusion des contenus litigieux. Les avocats pour qualifier l’éventuelle infraction, la faire cesser et réparer le dommage. Les communicants pour évaluer l’ampleur de la crise et mettre en place les premières actions propres à contenir la déflagration réputationnelle".

Communiquer quand même

En cas de crise, "le silence est une option risquée pour les entreprises", puisque 65% des Français attendent d’elles qu’elles "s’expliquent ou s’excusent rapidement" précise l'étude. Un souhait de transparence et de réactivité qui ne suffit pas toujours à endiguer la crise. Ainsi, 47 % des Français ont déjà" renoncé à acheter un produit ou un service d’une marque suite à une atteinte à sa réputation". Un chiffre qui monte de douze points chez les plus jeunes. 74% d'entre nous considèrent avoir déjà été exposés à des fake news et souhaitons massivement (86 %) que la récente loi anti fake news, cantonnée aux périodes électorales, soit étendue à l’économie, l’immigration, l’alimentation, l’environnement ou le climat. 87% sont favorables à l’adoption d’une loi qui viendrait durcir la responsabilité des hébergeurs. « Comme le révèle notre sondage, il est très risqué pour les entreprises en situation de crise de rester silencieuses. Confrontés à un contenu à haut risque réputationnel, l’enjeu décisif pour les communicants est de mettre en place la stratégie de communication idoine pour faire cesser le dommage le plus rapidement possible tout en intégrant la dimension judiciaire qui prend nécessairement plus de temps”, poursuit Mathieu Bonnefond, directeur associé chez Havas Paris.



(1) Étude menée auprès d’un échantillon de 1 008 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d'agglomération. Les interviews ont été réalisées par questionnaire auto-administré en ligne du 24 au 25 janvier 2019.

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