StopVEO veut en finir avec la violence éducative
Frederick Douglass disait : "Il est plus facile de construire des enfants solides que de réparer des hommes brisés". Une citation chère à Céline Quelen, directrice générale et fondatrice de l'association StopVEO, Enfance sans violences, qu'elle relève lors d'une conférence de presse au sujet du lancement de la dernière campagne de l'association, sa quatrième, orchestrée en pro bono par Publicis Conseil. Un film "qui va changer les choses", avance Gilles Lazimi, président de l'association, "et qui va continuer d'animer le débat. Cette campagne est nécessaire aujourd'hui, pour que demain, plus aucun enfant ne soit éduqué à la violence". Oui, car il s'avère que la violence est héréditaire. Un enfant qui en est victime va se construire en reproduisant en tant qu'adulte ce qu'il a toujours connu. Les conséquences sont donc dévastatrices, comme le démontre ce film, qui fait partie des préférés de l'année de Marco Venturelli, CEO et CCO de Publicis Conseil. Ce film nous invite à "sortir de ce cercle infernal de cette transmission de violence", relate-t-il, pour que les enfants n'aient plus à porter un poids qui leur pèsera dans leurs vies adultes. Gilles Lazimi appuiera ce propos en affirmant que "nous sommes parents avec l'enfant que l'on a été". Ainsi, "L'héritage", réalisé par Cole Webley et produit gracieusement par Big Production (Raphaël Carassic) sera-t-il diffusé en TV à partir du 29 avril et relayé dès le 23 avril sur les réseaux sociaux de l'association.
