Elections : Syllabs déploie son fil info

A l’occasion des élections européennes du 26 mai prochain, la société Syllabs revendique être le premier fournisseur de contenus automatisés pour les médias français. Son fil d’information automatisé équipera un certain nombre de médias, dont Ouest-France et La nouvelle République du Centre-Ouest. Syllabs permet à tout média de compléter son offre d’information par une couverture des scrutins à l’échelle hyper locale, à l’image de sa couverture des élections départementales et régionales par commune, réalisée pour Le Monde en 2015. « Chaque demande nécessitait alors de développer un moteur de rédaction spécifique, ce qui excluait d’emblée les médias ayant une moindre capacité d’investissement », indique la société. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, car Syllabs a démocratisé sa solution d’IA pour répondre à tous les enjeux : traiter de l’information factuelle en très grande quantité et en temps réel, fournir des contenus hyper locaux, capter des audiences multiples et s’assurer un bon référencement web.

« En quatre ans, nous avons acquis une expérience technologique et éditoriale, qui nous a permis de définir un standard, à même de répondre aux besoins de tout type de média. Nous sommes passés d’un modèle de moteurs de rédaction spécifiques à celui d’un fil d’information automatisé pour tous, nettement plus accessible », déclare Claude de Loupy, CEO et co-fondateur de Syllabs. La société édite des articles synthétiques uniques et compatibles avec les règles d’indexation Google, et ce en quasi-temps réel, à mesure que le Ministère de l'intérieur publie les résultats pour une commune donnée. Les informations couvertes par Syllabs n’entrent en concurrence ni avec le travail éditorial, ni avec le reportage de terrain, précise l’entreprise. « Elles sont un complément de contenus hyper locaux, trop volumineux et fastidieux pour être traités par une rédaction, et par ailleurs sans pertinence par rapport au savoir-faire journalistique ». Plusieurs médias locaux ont souscrit à cette solution pour les élections européennes. « On peut présager une adoption massive de ce service pour les prochaines élections municipales en 2020 », espère Claude de Loupy.

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