Facebook veut réduire la visibilité des contenus politiques

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Facebook a annoncé mercredi le lancement de tests pour réduire la visibilité des contenus politiques, après une année 2020 marquée par de sérieuses tensions avec les élus et la société civile autour de la campagne présidentielle américaine, la pandémie et la vague de manifestations contre le racisme.  Mark Zuckerberg avait déclaré fin janvier qu'il voulait moins de politique sur son réseau social, et plus d'interactions "positives". La plateforme va d'abord diminuer la distribution de ces contenus sur les fils d'un faible pourcentage d'utilisateurs au Canada, au Brésil et en Indonésie cette semaine, puis aux Etats-Unis dans les semaines à venir. "Pendant ces tests initiaux, nous explorerons différentes façons de classer les contenus politiques sur les fils des utilisateurs, à partir de différents signaux, et nous déciderons ensuite quelles approches nous utiliserons à l'avenir", a détaillé dans un communiqué Aastha Gupta, la directrice produit du groupe californien. Les informations des organisations de santé sur le Covid-19 ne seront pas concernées et Facebook assure ne pas avoir l'intention "de complètement retirer les contenus politiques". Lors de la présentation des résultats financiers de l'entreprise, Mark Zuckerberg avait dit vouloir "calmer le jeu" et "décourager les conversations clivantes". "D'après nos analyses aux Etats-Unis, les contenus politiques ne représentent qu'environ 6% de ce que les gens voient sur Facebook", fait remarquer Aastha Gupta.  Elle rappelle aussi qu'il existe déjà des outils de personnalisation du fil, comme de désigner des contacts ou pages comme "favorites", pour que leur contenu apparaisse en priorité, ou au contraire de masquer temporairement certains groupes et personnes.

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