2 femmes sur 3 détiennent des vêtements de seconde main

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(© Unsplash)

Alors que la conscience autour de la consommation de textile se développe, Fairytale.eco, e-shop éco-responsable et éthique, publie une étude réalisée aux côtés de l’institut Toluna sur la relation des Françaises à la mode durable. Une étude ayant pour objectif de comprendre les critères qui retiennent leur attention et les poussent à l'achat. Mais aussi de connaître leur budget, tout comme de savoir les pièces qu'elles choisissent en priorité.

Fuir les boutiques ? Pas forcément. Plutôt trouver des alternatives à la grande consommation et la pollution textile. En effet, deux femmes sur trois sont déjà en possession d'une pièce éco-responsable dans leur dressing. Selon l'étude, le dressing le plus éco-responsable serait d'ailleurs, à égalité avec deux autres régions, celui de la Nouvelle-Aquitaine (avec l'Occitanie et les Pays de la Loire). Les consommatrices normandes elles, ont pour 71% d'entre elles, au moins une pièce éco-responsable dans leurs placards alors que les Franciliennes elles, obtiennent la 3ème place du classement (70%), face aux bretonnes (69%). Enfin, en Bourgogne Franche-Comté, ces dernières ne sont que 57% à en posséder au moins une sur leurs cintres ou dans leurs tiroirs.

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Mais que recherchent-elles au juste en portant ce type de produit ? Avant tout, faire du bien à la planète tout en veillant à la qualité et la durabilité des textiles choisis ; un critère de choix très important lors d'un achat. En d'autres termes, les consommatrices ne veulent plus refaire leurs garde-robe chaque année et veulent s'habiller avec des matières confortables et pérennes dans le temps. Aussi, si elles se tournent vers ce type d'achat ainsi que vers la seconde main c'est parce qu'elles sont de plus en plus soucieuses des conditions de travail des employés qui fabriquent les vêtements et/ ou la matière de la pièce (80%).

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Elles montrent également un intérêt grandissant pour le pays de production (3ème position), probablement sous l’influence des multiples campagnes autour du « made in France ». Enfin, les Françaises ont le souhait de favoriser le circuit court pour encourager l’économie locale.

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Enfin, on retrouve à la 4ème position les labels et certifications. Des outils très utiles pour repérer des vêtements durables, mais qui manquent peut-être encore de clarté pour le grand public. Et puis, il y a encore des freins : celui du prix, encore élevé pour ce type de vêtement (35%), le manque d'informations claires sur le produit, ou encore sur comment aller le chercher (15%). De même, certaines n'apprécient pas le style (13%) alors que 10% d’entre elles évoquent la crainte du greenwashing. Pour aller plus loin, l'étude a également sondé les répondantes sur la fourchette de prix qu'elles pourraient consacrer à ce type de produit. 63% des répondantes aimeraient payer moins de 20 euros, 29% sont prêtes à dépenser entre 21 et 34 euros. Et seulement 8% acceptent de débourser plus de 35 euros.

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Qu'en déduire alors ? Que les consommatrices se tournent de plus en plus vers des marchés alternatifs plutôt que vers les grandes enseignes pour se vêtir et se fournir. Et que les marques tentent de répondre à leurs attentes avec de nouvelles matières et de nouveaux services. Néanmoins, cela ne s'est pas encore totalement démocratisé en raison d'une lecture pas toujours claire de l'étiquette et de la multiplication des labels.

Méthodologie : enquête menée avec l’institut de sondage Toluna auprès de 1050 répondantes résidantes en France, entre 18 et 65 ans.

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