22% de consommateurs « éco-engagés » dans le monde en 2021

Dans le cadre de la 3^ème édition de son étude mondiale « Who Cares, Who Does », Kantar a scruté l’attitude des ménages vis-à-vis du développement durable. Ainsi, sont-ils 49% à déclarer que la pandémie avait renforcé leur intérêt pour le sujet. Le pourcentage de ménages « éco-engagés » est d’ailleurs passé de 16% en 2019 à 22% en 2021. Selon des prospectives avancées par Kantar, ce segment devrait encore progresser pour atteindre 40% de l'ensemble des ménages à l’horizon de 5 ans et plus de la moitié d'ici 2029. De même, selon l’étude, les achats de produits de grande consommation par les « éco-engagés » représenteront un total de 446 milliards de dollars en 2021, soit une hausse de 70 milliards par rapport à 2020, et même 925 milliards de dollars d'ici 2026. Avec un taux de croissance annuel moyen de 15,7%, soit « cinq fois plus rapide que celui de l'ensemble du marché des produits de consommation courante », pointe l’enquête.

Parmi les pays les plus concernés, l’Allemagne se hisse en tête du plus grand nombre de consommateurs « éco-engagés » avec 46% des ménages en 2021, suivi de la Belgique et de la Hongrie. Avec seulement 7% des ménages, l'Arabie saoudite est le pays où la pénétration des « éco-engagés » est la plus faible. La France se situant quant à elle dans le milieu du classement avec 19% de consommateurs « éco-engagés », soit 18,1% des dépenses PGC (période de juin 2020 à mai 2021), selon Kantar. Dans les faits, ceux-ci privilégient les enseignes et les marques engagées sur des thématiques comme le bio, le naturel, l’équitable et la réduction des emballages.

L’étude mondiale est également l’opportunité pour Kantar de segmenter les ménages en 3 catégories en fonction de leurs comportements réels :

- Éco-engagés (22 % des ménages) : les acheteurs très soucieux de l'environnement, qui agissent concrètement pour réduire leurs déchets. Au quotidien, ils essaient de limiter les emballages plastiques à usage unique comme les bouteilles, les gobelets, les sacs… et de privilégier les matériaux biodégradables comme le papier quand cela est possible.

- Éco-sensibles (40 % des ménages) : les acheteurs qui se préoccupent de l'environnement et des déchets plastiques, mais qui prennent peu d’initiatives pour réduire leurs déchets.

- Éco-sceptiques (38 % des ménages) : les acheteurs qui manifestent peu ou pas d'intérêt pour l'environnement et ne font rien pour réduire leurs déchets.