Marie Claire et Nelly Rodi mesurent ‘’L’effet Millennials’’

Le Groupe Marie Claire (GMC) s’est livré à une étude conjointe avec l’agence de prospective Nelly Rodi sur « L’effet Millennials », en interrogeant 1 000 femmes issus de son panel « Feminin Connect ». Agée entre 15 et 35 ans, cette nouvelle population constituera tout de même la moitié de la population active « d’ici 2020 », souligne l’enquête. En attendant, 68% de ces millennials étudiées ne pourraient « jamais » se passer de leur smartphone alors que, paradoxe, peut-être, elles sont 83% à ressentir le besoin de se déconnecter de temps en temps. Au-delà du simple quantitatif, cette tranche d’âge est marquée par «2 marqueurs générationnels » qui la différencie des précédentes générations  d’un côté ceux qui n’ont pas connu le monde sans internet et, de l’autre, ceux qui ont grandi dans un monde de l’après 11 septembre, relève l’étude. Dans ce contexte, et « pour la première fois de l’histoire », nous assistons à une « transmission inversée » qui veut que les millennials transmettent leur savoir aux populations plus âgées qu’elles. De quoi déceler une série de « drivers sociologiques ». Ils seront 9 en tout, selon l’étude, des plus assimilés aux plus prospectifs.  D’une part, 6 drivers « au cœur de notre société » (Instant, Care, Do, Squad, Funtasy et Show Show) et, d’autre part, 3 drivers « pour penser demain » (Passion, Trans et Hack).

Quantitativement, cette fois, ces millennials 15-34 ans sondées disent à 68% suivre l’actualité en continu, soit autant que les femmes 35-49. Si 91% se disent concernées par l’avenir de la planète, elles sont loin de leurs ainées qui sont, elles, 98% à l’être. Ces 15-34 ans aimeraient également, à 75%, participer à l’élaboration de nouveaux produits/services avec une marque (vs 74% pour les 35-49 ans). De même, 78% d’entre elles indiquent être prêtes à personnaliser elles-mêmes un produit pour qu’il soit unique/inédit (vs 75%) ou encore 96% à apprécier que les médias affichent des physiques et des personnalités différents des codes classiques (vs 93%). Sans véritable surprises, elles sont 92% à considérer que les nouvelles technologies leurs permettent de trouver des solutions plus rapidement aux problèmes du quotidien (vs 85%). Enfin, pleinement averties et vigilantes quant aux contenus qu’elles partagent sur les différentes plateformes, les millennials interrogées sont seulement 25% à dire qu’elles publient plus fréquemment du contenu sur les réseaux sociaux qu’il y a 3 ans, tandis que les 35-49 ans sont 35% à l’indiquer. Une façon de constater que pour cette jeune génération « chaque réseau a sa fonction et son usage spécifique ».

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