Les moins de 13 ans et les réseaux sociaux

enfant

L’agence heaven puiblie la 7ème édition de son étude « Born Social » qui pour cette nouvelle mouture réalisée en partenariat avec l’association Génération Numérique s’interroge sur : « que font les moins de 13 ans sur les réseaux sociaux ? » alors que l’âge minimum officiel pour utiliser la plupart de ceux-ci est fixé à 13 ans. L’enquête s’attache donc aux comportements de ces utilisateurs « invisibles » pour in fine comprendre leur relation aux marques. Ainsi, l’étude met-elle en avant, notamment, que temps passé sur le téléphone est davantage un sujet de préoccupation qu’auparavant : 45% des enfants interrogés ont connaissance des apps de suivi de temps passé (+20 points par rapport à 2020) tandis que 4 enfants équipés sur 10 considèrent par eux-mêmes passer trop de temps sur leur téléphone. (+10 points en 2 ans). De même, concernant l’usage des plateformes, malgré l’interdiction aux moins de 13 ans, 87% indiquent utiliser régulièrement au moins une application sociale. Plus de la moitié (52%) des enfants interrogés déclarent que leurs parents les géolocalisent avec leur téléphone, contre seulement 34% en 2020.

Dans les faits, également, l’usage des apps de messagerie, type Whatsapp, Messenger, etc., à 49% devance désormais celui des SMS (38%)et les jeux vidéo en ligne (35%) tandis que l’application la plus utilisée parmi les enfants interrogés reste YouTube à 59,5%, devant Snapchat (54,5%) et WahtsApp (48%). Le trio de tête des réseaux sociaux reste également inchangé : Snapchat (54,5%, +12 points), TikTok (44,2%, +5 points) et Instagram (23,6%). Enfin, 48% des enfants indiquent qu’il y a trop de publicité sur les réseaux sociaux (+14 points en 2 ans) et, concernant le metaverse, 71% des interrogés déclarent ne pas savoir ce que c’est et 16% pensent que « ça ne sert à rien ». Et les marques ? 70% avouent ne pas être abonnés à des comptes de marques sur les réseaux sociaux et 8% sont abonnés à plus de 5 comptes.

Pour cette nouvelle édition de Born Social, un focus Green & RSE a également été réalisé. On y apprend que 8% des enfants déclarent avoir fait des cauchemars à propos de la planète ou encore que 88% d’entre eux se sentent concernés et anxieux face à l’évolution de la planète), mais devancé par le sujet du harcèlement scolaire (31%). La guerre étant relégué à 17%, le Covid à 16% et les inégalités entre les filles et garçons à 11%. A 30%, ils se disent en outre pas vraiment concerné à 30% par la prise en compte de l’impact sur l’environnement de leurs achats ou leurs envies de produits, mais 37%, « oui un peu » et 13% beaucoup.

Méthodologie : questionnaire en ligne avec le panel IDM Families (200 enfants répondants, terrain début septembre) + interviews vidéo de jeunes utilisateurs.

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