La TV principale source d’info des Français

61% des Français (71% des 45-64 ans) utilisent la télévision comme moyen de s’informer alors qu’ils sont 50% (64% des 18-24 ans) à le faire via leur ordinateur, selon l’étude « Quelle est l’opinion des Français sur les médias et les sujets traités », réalisée par Happydemics. Plus loin, ils indiquent à 31% qu’ils le font avec la radio, à 20% (28% des 55-65 ans) à s’informer avec la presse, et 19% (32% des 25-34 ans) via leur smartphone. Parallèlement, 49% de ceux qui lisent la presse écoutent aussi la radio tandis que 31% de ceux qui écoutent la radio, lisent aussi la presse.

En tête des sources pour s’informer, le JT des chaines nationales, à 23% (31% des 45-64 ans), devant les gros titres sur les smartphones/tablettes/ordinateurs à 18% (28% des 18-24 ans), l’information à la radio (17%), les chaines d’information en continu (12%), les sites d’info (10%), les alertes sur téléphones (8%), les recherches personnelles (6%) ou encore l’achat d’un journal quotidien (4%). Dans ce contexte, 81% des personnes interrogées affirment avoir l’habitude de faire des recherches supplémentaires suite à une informations et même 37% à le faire souvent.

Pourtant, ils sont 76% à avoir un sentiment négatif sur l’actualité (83% des 25-34 ans) parce qu’ils ont le sentiment d’entendre « toujours la même chose », à 39% au global mais qui monte à 50% lorsqu’il s’agit du JT des chaines nationales. Ils disent également, à 21%, avoir perdu confiance en la vision proposée par les médias d’actualité. Qu’il y a même « trop » d’actualité (10%) même si celle-ci aide à se faire sa propre opinion sur le vrai ou le faux (10%). Également, pour 10% d’entre eux, est mis en avant le sentiment d’être « à jour » sur ce qu’il se passe. Seuls 4% pensent qu’ils ont raté des informations et 4% aussi affirment avoir affaire à des informations diversifiées. Enfin, selon l’étude, « on » a trop parlé du coronavirus (65%) devant le vaccin (4%) et la politique (2%). A l’inverse, « on » n’a pas assez parlé d’économie (5%), des conséquences du Covid (4%) et des actualités internationales, du climat et de la culture, à 3% chacun.

Méthodologie : étude réalisée du 26 février au 3 mars 2021 auprès de 1 009 répondants représentatifs de la population française (515 femmes et 494 hommes).