‘’Top ou bottom’’, l’univers de la pub vu par Gabriel Szapiro

Un PDG cocaïnomane, une graphiste aristocrate amatrice de sado-masochisme, un planneur strategique nymphomane, un directeur de création sourd et alcoolique… Bienvenue à l’agence Paradise ! Le théâtre de la première pièce de Gabriel Szapiro, une tragi-comédie dont l’auteur, qui évolue dans le monde de la pub depuis 20 ans, présente comme une suite naturelle à 99F. CB News vous donne la possibilité d’assister à l’une des représentations en offrant 20 places pour la seconde Première, le 26 septembre. Pour participer, il suffit d’envoyer un mail à l’adresse : top@cbnews.fr. Premiers arrivés, premiers servis !

CB News : Qu'est ce qui a motivé l'écriture de cette première pièce ?

G.S. : Je suis publicitaire depuis plus de 20 ans : quel kaléidoscope de personnages ! C’est un des rares métiers où la créativité et la rébellion font encore recette. J’aime ces personnages surtout dans leur démesure… mais également leur lucidité. J’ai eu envie de les décrire en me focalisant sur leurs failles alors même qu'ils surfent sur les vertus de l'apparence. J'ai aimé me poser en photographe subversif et amoureux de leurs paradoxes. 

CB News : La pub, un métier de névrosés en tout genre ?  

G.S. : Bien au contraire, je me dis souvent que les publicitaires sont les seuls à comprendre le monde dans sa diversité, sa pusillanimité, ses peurs, ses délires... et dans la solitude de chacun. Les vrais névrosés sont justement ceux qui passent leur vie dans un rituel d'habitudes et croient au bonheur fallacieux de la normalité institutionnelle.  

CB News : Qu'espérez-vous que les spectateurs se disent au sortir des représentations ? 

G.S. : Le monde de la pub ne diffère pas d'autres mondes malgré toutes les images décalées qu'il véhicule. Au fond, tout être -quelle que soit sa fonction ou son domaine d'activité - recherche l'autre ...éperdument, maladroitement pour échapper -ne serait-ce qu'un instant- à l'insidieuse solitude.

« Top ou Bottom », tous les mardi et mercredi à 20h du 25 septembre au 19 décembre inclus, Théâtre du Gymnase.

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