Le maïs, Epi quoi?

Focus. Le maïs n’est pas qu’un petit grain jaune. Cosmétiques, pharmaceutiques, ménagers… de nombreux produits l’utilisent. Coup de gueule de la filière mis en scène par Burson Marsteller I&E.

Marre, il en a marre le maïs d’être conspué et part en croisade contre les préjugés. "On a envie de crier que l'espèce qui demande le moins de pesticides est le maïs et de parler du maïs autrement car il ne sert pas seulement dans la salade » s’insurge Christophe Terrain, président de l'association des producteurs de maïs (AGPM), Alors la filière maïs qui rassemble producteurs et semenciers (AGPM, FNPSMS et Gnis) s'engage dans une campagne de communication de trois ans orchestrée par Burson Marsteller I&E. Challenge pour l’agence qui doit aborder de nombreux sujets en presse, en radio et sur le web, avec un budget de trois millions d'euros. Il s’agit de lutter contre les idées reçues sur cette production d'un point de vue environnemental ; parler d’un produit qui sert dans l'agroalimentaire pour ses propriétaires liantes, épaississantes, gélifiantes, pour l'industrie pharmaceutique, les cosmétiques, le bâtiment (peinture, colle) ou la fabrication des sacs en bioplastique et dont la fermentation de l'amidon sert également à produire du carburant.

Epitant

C’est sous la signature « Cet épi m’épate » que démarre la campagne. Elle prend le départ avec 5 annonces qui mettent en scène une mamie et ses médocs ou encore un enfant et son dentifrice : des usages totalement ignorés du maïs. Des chroniques avec les radios locales, un site web événementiel : www.cetepimepate.fr, de la communication interne, des relations avec les médias et une sensibilisation des décideurs nationaux et locaux complètent le dispositif. Mais, la filière ne pousse pas le bouchon si loin que ça : le sujet des OGM n'y est pas abordé, alors que l'AGPM milite pour le droit à les utiliser en France et que l'interdiction de la culture de maïs transgénique en France vient d'être entérinée par le Parlement.

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