Commerces : nouvelles modalités de fermeture et nouvelle jauge

Magasins fermés

Le gouvernement a apporté samedi 30 janvier et plusieurs précisions sur les commerces contraints à fermer face à l'épidémie ainsi que sur la jauge renforcée qui s'appliquera dans ceux qui restent ouverts. "Près de 400 centres commerciaux ou magasins sont concernés". Le Premier ministre avait annoncé la veille que "les centres commerciaux non alimentaires d'une surface de plus de 20 000 mètres carrés" seraient contraints à fermer à partir de dimanche pour éviter une recrudescence de l'épidémie. Mais plusieurs questions demeuraient. Par exemple, est-ce que les magasins de grande taille mais appartenant à une enseigne unique, comme la chaîne d'ameublement Ikea, seraient concernés ?  La réponse est oui. Tous "les commerces non alimentaires de plus de 20 000

mètres carrés de surface commerciale utile" seront concernés par la fermeture, selon Bercy. Dans les centres commerciaux stricto sensu, les enseignes alimentaires pourront rester ouvertes, de même que les pharmacies, mais leur surface sera quand même prise en compte pour déterminer le seuil fatidique de fermeture. "Les 20 000 mètres carrés se calculent en additionnant l'ensemble des surfaces des commerces, alimentaires ou non", explique Bercy, "les zones commerciales, parcs d'activité et villages de marques où la circulation du public entre les commerces intervient en extérieur ne sont pas concernés et peuvent rester ouverts. En revanche, les bâtiments de plus de 20 000 m2 cumulés reliés par des allées closes et couvertes de ces zones doivent fermer", détaille encore le communiqué. Le gouvernement a par ailleurs confirmé que le nombre maximum de clients serait encore abaissé dans les commerces, sauf pour les plus petits d'entre eux. S'ils font plus de 400 mètres carrés, ils ne pourront plus accueillir qu'un client pour 10 mètres carrés. En dessous, le seuil demeure à huit mètres carrés. Les commerces fermés disposeront de plusieurs aides, dont un accès au fond de solidarité publique mis en place pour soutenir les entreprises en difficulté, un recours possible au chômage partiel pris en charge intégralement par l'Etat, ainsi que l'annulation des charges patronales.

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