Le discounter Action poursuit son développement en France

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Le discounter néerlandais Action, spécialisé en produits non alimentaires, a vu ses plans d'expansion en France "un peu bousculés" par l'épidémie de Covid-19 et le confinement, mais vient d'inaugurer un magasin d'une "surface exceptionnelle" de 1.600 m² à Saint-Geneviève-des-Bois, dans l'Essonne. "Les plans ont été un peu bousculés en début d'année, heureusement qu'on est un groupe fort qui a pu faire face à cette crise, même s'il vaut mieux être prudent parce qu'on ne sait jamais comment la situation peut évoluer", a expliqué à l'AFP le directeur général d'Action France, Wouter De Backer. Le groupe d'origine néerlandaise, présent en France depuis 2012, avait ouvert environ 90 magasins par an dans l'Hexagone en 2018 puis 2019, mais prévoit "plutôt la moitié" d'ouvertures en 2020, même s'il "va tout faire pour rattraper" cette cadence en 2021, explique le dirigeant à la tête de plus de 540 magasins en France. Un nombre significatif sur les plus de 1.600 que compte l'enseigne dans

huit pays européens (Pays-Bas, France, Belgique, Luxembourg, Allemagne, République tchèque, Pologne, Autriche). Il reste "convaincu" de la validité du concept du distributeur, "unique parmi tous les autres, avec une proposition de 6.000 références dans 14 catégories" telles que la décoration, le bricolage, le multimédia ou le sport, "au prix le plus bas du marché pour une bonne qualité de produit". Le groupe a réalisé en 2019 un peu plus de 5 milliards de chiffre d'affaires, dont 1,9 milliard en France, où il emploie 12.000 personnes.

Du "click&collect" en test

Action a inauguré jeudi un magasin de 1.600 m² à Sainte-Geneviève-des-Bois, une "surface exceptionnelle" par rapport à ses standards qui sont plutôt compris entre 900 et 950 m². "On avait un magasin qui existait depuis 5 ou 6 ans, mais qui était devenu un peu petit avec l'affluence, et on a eu l'opportunité de le relocaliser à environ 500 mètres", explique Wouter De Backer, qui entendu y insister sur la "durabilité" avec notamment la présence

de bacs de recyclage. L'entreprise est en outre "en train de regarder" l'instauration de la vente en ligne, avec du "click&collect" en test dans quatre magasins de la région de Nancy, indique M. De Backer, qui se pose quand même la question de savoir "si cela peut être rentable pour des produits dont la moyenne d'achat est

inférieure à 2 euros".


 

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