Le 11e festival Série Series se tiendra du 30 juin au 2 juillet

Série Series

Une "nuit des séries" dans plusieurs cinémas franciliens, des projections en plein air... Le 11e festival Série Series de Fontainebleau, destiné aux professionnels européens, entend s'ouvrir davantage au grand public. L'édition 2022 se tiendra dans son format traditionnel du 30 juin au 2 juillet, avec son lot de rencontres et séances publiques, dévoilé mardi. Mais elle se poursuivra les jours suivants avec "l'Eté des séries", nouveauté gratuite "suggérée" par la région Ile-de-France, soucieuse "de décloisonner la manifestation", a expliqué à l'AFP Marie Barraco, la déléguée générale de Série Series. Au programme, des projections des nouvelles saisons de "L'Opéra" (OCS), "Jeux d'influence"(Arte) et "La guerre des mondes" (Canal+), dans des "cadres uniques" : perspective Romulus du Château de Fontainebleau, Fondation des artistes de Nogent-sur-Marne, parc de Saint-Cloud et domaine de Villarceaux.

S'y ajoute une "nuit des séries" dans plusieurs salles, en partenariat avec Slash, la plateforme jeunesse de France Télévisions, pour 4H30 d'épisodes inédits ("Reusss", "Chair tendre") ou récemment diffusés ("Stalk", "Parlement", "Derby Girl"...). Du côté de Fontainebleau, Série series se demandera pendant trois jours si "la fiction peut rendre le monde meilleur". Y seront présentées "Lost Luggage", co-production franco-belge (VRT/Arte) sur les attentats à l'aéroport de Bruxelles en 2016, et "Santa Evita", série argentine de Disney+ sur le corps embaumé d'Eva Perón.

Les séries d'HBO Max, "How to screw it all up", portrait de la jeunesse espagnole, et de la chaîne britannique ITV, "The thief, his wife and the canoe", sur l'histoire vraie d'un homme qui a simulé sa propre mort pour toucher une assurance-vie, complètent la sélection accessible au public. Les professionnels pourront eux assister à des échanges avec Adam Kay, l'auteur de "This is going to hurt" sur le système de santé britannique, ou encore avec une productrice ukrainienne, Kateryna Vyshnevska, sur la création en temps de guerre. Autre nouveauté, la remise d'un prix doté de 5.000 euros, récompensant un projet de série française, sans diffuseur, qui "valorise l'action des femmes devant ou derrière la caméra".

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