Crédit d’impôt : « amélioration » du dispositif pour un 1er abonnement à un titre de presse

Presse

Le Sénat dominé par l'opposition de droite a voté vendredi, lors de l'examen du budget rectifié, une "amélioration" du dispositif de crédit d'impôt pour un premier abonnement à un titre de presse, supprimant la condition de revenu et le plafond de 50 euros. L'Assemblée nationale a voté en première lecture un amendement du gouvernement prévoyant un crédit d'impôt plafonné à 50 euros, à destination des ménages, sous conditions de ressources, pour un premier abonnement à un titre de presse d'information politique et générale. Le rapporteur général au Sénat Albéric de Montgolfier (LR) a jugé ce dispositif "trop limitatif" et a proposé de l'"améliorer" en supprimant la condition de revenu et le plafond de 50 euros, tout en ramenant la prise en charge à 30% du premier abonnement (contre 50% dans la limite de 50 euros). Le Sénat a voté ces modifications contre l'avis du gouvernement, le ministre des Comptes publics Olivier Dussopt ne souhaitant pas l'"élargissement" du dispositif. Ce crédit d'impôt, a-t-il rappelé, répond à un double objectif : il se veut tout à la fois un "dispositif d'incitation" pour les ménages et une mesure de "soutien à la presse", un secteur déjà fragilisé avant la pandémie de coronavirus. En soutien aux secteurs de l'hôtellerie et de la restauration, le Sénat a également adopté, avec là encore un avis défavorable du gouvernement, deux amendements d'élus centristes visant à accorder à ces professionnels un dégrèvement de la contribution à l'audiovisuel public pour la période de confinement.

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