Droits voisins : des syndicats de journalistes appellent à un accord de branche

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Dans un communiqué lundi, le Syndicat national des journalistes (SNJ), avec le SNJ-CGT, CFDT-Journalistes et SGJ-FO, indique avoir adressé aux éditeurs de toutes les formes de presse un courrier réclamant de pouvoir discuter « de la mise en place du droit voisin au niveau des branches, afin, notamment, de fixer un cadre devant permettre à l’ensemble des journalistes de percevoir la part « appropriée » et « équitable » qui leur revient, et de ne pas léser les auteurs les plus précaires ». Selon l’intersyndicale, pour l’heure, les éditeurs n’entendent rémunérer les journalistes autour des droits voisins que sous la forme d’un « forfait » annuel fixe. Un situation « inacceptable » pour elle qui met en avant que « la seule façon de concevoir l’équité de la rémunération est de définir un pourcentage de ce droit à attribuer aux auteurs, surtout dans les petites publications dépourvues de représentation syndicale, voire d’IRP », pointe-t-elle.

Une situation tendue, d’autant plus que c’est « par l’envoi de trois courriers qui se ressemblent beaucoup que les éditeurs de l’Alliance de la presse d’information générale ferment la porte aux négociations de branche pour ce qui concerne le droit voisin en presse quotidienne nationale, presse quotidienne régionale et presse quotidienne départementale », relève les syndicats. Et de souligner que « contrairement à ce qu’ils affirment, la loi n’impose pas un accord d’entreprise. La loi autorise parfaitement l’accord de branche. La preuve, au sein de cette Alliance, la presse hebdomadaire régionale, a accepté d’ouvrir les négociations sur le sujet », avancent-ils.

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